Nouvelles    


Un prix pour notre président du conseil d’administration

CellCAN est très fier de la reconnaissance offerte à son président du conseil d’administration, Me William Brock, associé chez Davies qui recevra en novembre le Prix philanthrope lors de la soirée Étincelles de l’Université de Montréal en raison de son engagement de tous les instants envers la recherche en greffe de cellules souches.  

 

William Brock a été guéri en 2005 d’une leucémie myéloïde aigüe grâce à une greffe de cellules souches sous les soins du Dr Jean Roy, membre de l’Institut universitaire d’hématologie-oncologie et de thérapie cellulaire. Il s’implique depuis activement à titre de bénévole, notamment comme président de notre conseil d’administration, de celui de CATTI et de celui de l’IRIC de l’Université de Montréal, et comme membre de celui du Centre C3i. Il a également recueilli le financement nécessaire à la création et au développement de la Chaire Maryse et William Brock pour la recherche appliquée en greffe de cellules souches de l’Université de Montréal, dirigée par le Dr Jean Roy. 

 

Un portrait de Me Brock est disponible sur le site de l’Université de Montréal.

 

Toutes nos félicitations à cet homme déterminé et engagé ! 

Lancement d’un livre de William Brock

 Le 23 mai à l’Université de Montréal, Me William Brock, président du conseil d’administration de CellCAN et associé de Davies Ward Phillips & Vineberg qui a reçu en 2005 une greffe de moelle osseuse à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a lancé le livre « The word / En un mot », présentant des témoignages de survivants du cancer.

 

Tous les profits sont versés à la Chaire Maryse et William Brock pour la recherche appliquée en greffe de cellules souches dirigée par le Dr Jean Roy, hématologue de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et membre de l’Institut universitaire d’hématologie-oncologie et de thérapie cellulaire (IHOT).

 

Pour faire un don à la Chaire Maryse et William Brock

Nouveau directeur du Réseau ThéCell

Le Réseau ThéCell, membre de CellCAN, est heureux d’annoncer la nomination du Dr Jean-Sébastien Delisle à titre de directeur. Il succède à la Pr Julie Fradette, chercheuse régulière au CRCHU de Québec-Université Laval et professeure titulaire au département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université Laval, qui a dirigé le Réseau durant deux mandats.

Dr Delisle est un hématologue de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et membre de l’Institut universitaire d’hématologie-oncologie et de thérapie cellulaire (IHOT) qui est membre du réseau ThéCell depuis 2011. Dr Jean-Sébastien Delisle partage son temps entre son unité de recherche en Immunologie du cancer - Transplantation au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et une pratique médicale en hématologie/greffe de cellules hématopoïétiques, en plus de faire partie du corps professoral du Département de médecine de l'Université de Montréal. Ses intérêts de recherche couvrent tout le spectre de la recherche fondamentale jusqu’aux applications cliniques en immunologie et en immunothérapie.

Félicitations au Dr Delisle pour cette nomination !

 


Deux partenaires appuient des projets en thérapie cellulaire

Deux partenaires de CellCAN, l’Ontario Institute for Regenerative Medicine et le Centre C3i ont annoncé
les deux projets sélectionnés par leur Programme d’investissement pour le démarrage en innovation.
Le programme d'investissement pour le démarrage en innovation a été mis sur pied en 2021 afin de
transformer des thérapies cellulaires et géniques expérimentales prometteuses en traitements pour des
maladies graves. Grâce à un financement ciblé de 100 000 $, les technologies sélectionnées pourront
mener à bien des expériences cruciales qui augmenteront leurs chances d'attirer des investissements de
démarrage et de constituer une propriété intellectuelle de valeur.
Les lauréats
Dre Maryam Faiz, professeure adjointe au département de chirurgie de l'Université de Toronto, et son

équipe étudient une nouvelle approche pour reprogrammer les cellules de soutien du cerveau afin
qu'elles deviennent des cellules qui réparent et régénèrent la myéline perdue dans le cerveau.
Lorsqu'elle est endommagée dans des conditions telles que la sclérose en plaques ou à la suite d'39;une
lésion cérébrale aiguë, il peut en résulter des déficiences cognitives et physiques importantes.
Dre Carol Schuurmans, scientifique principale à l'Institut de recherche Sunnybrook et son équipe
multidisciplinaire de chercheurs travaillent à la réparation des lésions du système nerveux central
causées par un accident vasculaire cérébral ou par des maladies neurodégénératives telles que la

sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Lou Gehrig). Ils ont déjà démontré dans des études
précliniques une approche de thérapie génique et de conversion cellulaire pour remplacer les neurones
du cerveau perdus.
Plus d’information (en anglais seulement).

https://oirm.ca/news_events/kick-start-innovation-program-selects-inaugural-incubator-companies/ )


CATTI recherche un responsable du développement commercial

L'Institut canadien de formation en thérapies avancées (CATTI) élabore et met à l'échelle des programmes d'apprentissage en ligne et de formation aux BPF sur place afin d'améliorer efficacement et rapidement les compétences de la main-d'œuvre du secteur de la bioproduction au Canada et à l'étranger. Bien que le CATTI soit en développement depuis un certain nombre d'années, son lancement officiel en mars 2021 est le fruit d'un partenariat avec CellCAN et le CCRM (Centre for Commercialization of Regenerative Medicine). Les objectifs du CATTI sont d'enrichir la réserve de talents en personnel hautement qualifié (PHQ) afin de suivre le rythme de la croissance rapide du domaine de la thérapie cellulaire et génique. Notre objectif est de former et de qualifier les individus afin de les préparer à travailler dans des conditions aseptiques, en favorisant l'expertise de fabrication GMP au niveau mondial. En outre, nous comblons le fossé entre les qualifications académiques d'une personne et sa préparation au marché. Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.catti.ca.

Résumé du rôle

La croissance de CATTI est rapide. Nous recherchons un responsable du développement commercial expérimenté et dynamique, qui soit motivé par l'idée de faire partie d'une start-up en plein essor. Cette personne sera chargée d'acquérir et de gérer les relations avec les nouveaux clients et partenaires. Le candidat idéal aura une expérience dans l'industrie des thérapies avancées (thérapie cellulaire, tissulaire et génique, production de vaccins, autres thérapies avancées et/ou produits biologiques), une expérience dans le développement de stratégies commerciales, l'analyse de marché, la génération/prospection de prospects et la rédaction de propositions sur mesure. Dans ce rôle, il développera des relations avec les clients de CATTI, négociera des contrats et acquerra de nouvelles affaires. Le responsable du développement commercial s'associera à notre équipe de marketing/communications pour mener des études de marché et élaborer un plan stratégique de développement commercial. De plus, il y aura une relation de travail étroite avec l'équipe de développement de contenu de formation. Des déplacements à l'extérieur du Canada sont nécessaires pour ce poste. Ce poste relèvera du chef de la direction.

Responsabilitées:

Développement de la stratégie

  • Contribuer à l'élaboration de la stratégie globale de l'entreprise afin de positionner l'organisation comme un chef de file de l'éducation et de la formation en thérapies avancées au Canada et sur la scène internationale, en mettant l'accent sur les résultats commerciaux.
    Élaborer un plan stratégique de développement commercial.
  • Identifier les partenaires commerciaux, les contacts dans l'industrie et les décideurs pour éclairer la stratégie et créer des opportunités (analyse des parties prenantes).
  • Mettre à jour le plan d'affaires de l'entreprise au besoin.

Génération précoce de prospects

  • Utiliser les plateformes numériques, les bases de données ainsi que les ressources/relations du CATTI pour identifier les clients potentiels qui ont besoin de services de formation solides dans le domaine de la bioproduction.
  • Diriger les premières étapes de la communication avec les clients potentiels et conduire l'ensemble du processus du "cycle de vente". Cela comprend la signature d'accords de confidentialité, la rédaction de propositions et de devis de services, ainsi que le diagnostic et la définition des évaluations/cheminements/activités d'apprentissage des clients potentiels.
  • Tenir des registres précis des activités de prospection.

Génération de propositions

  • Diriger le processus de proposition en travaillant en étroite collaboration avec le PDG et les experts techniques pour comprendre clairement les besoins du client et rédiger des propositions adaptées et compétitives (y compris l'exactitude de la portée, des délais, des budgets, etc.)
  • Assurer le suivi des propositions en temps voulu, négocier les conditions, conclure des accords et développer la base de clients.

Analyse du marché et de la concurrence

  •  Utiliser les plateformes numériques et les bases de données, ainsi que les ressources et les relations de CATTI, pour évaluer les tendances évolutives du marché.
  • Acquérir une connaissance détaillée du paysage concurrentiel dans l'espace des thérapies avancées.
  • Créer des rapports d'analyse du marché et de la concurrence, réguliers et ad hoc, afin de générer rapidement des pistes. À cette fin, cela permettra d'informer la haute direction en ce qui concerne le contenu du développement de la formation.

Soutien au marketing numérique

  • Fournir un soutien à l'équipe de marketing/communication pour aider à définir les messages clés, accroître le trafic entrant et maintenir la notoriété de l'entreprise/de la marque.
  • Aider à la création du contenu du site Web. 
  • Gérer une liste de contacts pour soutenir diverses initiatives de marketing numérique, selon les besoins.

Rapports de gestion 

  • Fournir des rapports mensuels sur le pipeline à la direction générale, y compris les mesures de vente (c'est-à-dire les ratios de fermeture, les graphiques du pipeline), les progrès/analyses sur les initiatives de vente et de marketing, la stratégie de maturation des prospects et de conférence.

NOTE : Il est important de reconnaître que le CATTI est une organisation en pleine évolution et, en tant que telle, représente un environnement de travail stimulant et fluide. Vos tâches seront influencées par les besoins de l'organisation et exigeront de la flexibilité et de l'adaptabilité. Il est également important de reconnaître que le travail d'équipe et la gestion de projet efficace sont valorisés dans l'environnement de CATTI.

Qualifications:

  • BSc requis ; diplôme supérieur dans un domaine connexe (MSc ou PhD) souhaitable.
  • Plus de 2 ans d'expérience dans le domaine du support BD dans l'industrie pharmaceutique/biopharmaceutique/CGT.
  • Grand souci du détail et capacité à travailler avec de multiples parties prenantes.
  • Grande expérience en matière d'analyse de marché, de prospection de prospects et de rédaction de propositions.
  • Une expérience préalable du développement commercial dans le domaine des produits biologiques ou des thérapies avancées est hautement souhaitable.

Caractéristiques souhaitées

  • Entièrement bilingue (français/anglais)
  • Très bonnes aptitudes à la communication (orale et écrite), y compris la capacité à interpréter des documents complexes, et un grand souci du détail. 
  • Compétences exceptionnelles en matière de réseautage et d'établissement de relations avec des clients potentiels.
  • Solides compétences en matière d'exploration de données et d'analyse, y compris l'utilisation experte de divers logiciels et plateformes en ligne (systèmes de gestion de l'apprentissage, Microsoft Excel, et autres)
  • Démonstration de compétences affinées en matière de gestion de projet et expérience de la gestion de priorités multiples.
  • Curiosité intellectuelle et capacité d'adaptation dans un environnement en constante évolution.
  • Capacité à travailler en étroite collaboration avec des équipes multifonctionnelles hautement collaboratives.  

Type d'emploi : Temps plein  
Date de début : Immédiatement
Horaire de travail : Jour
Lieu principal : Remote  
Salaire : Salaire de base + rémunération au rendement

Veuillez envoyer votre CV à Vanessa Laflamme, PDG, à l'adresse suivante v.laflamme@catti.ca

Business Development Manager JD_final.pdf

CellCAN et CCRM s’associent pour lancer l’Institut canadien de formation en thérapies avancées (CATTI)

Ce nouvel institut vise à combler les lacunes dans la formation de la main-d’œuvre canadienne en matière de bonnes pratiques de fabrication

29 juillet, 2021 (Montréal, QC et Toronto, ON) – La croissance rapide des thérapies cellulaires et géniques (TCG) fait en sorte que l’industrie mondiale a de la difficulté à répondre aux besoins en matière de talents. Le volume des essais cliniques dans le monde – environ 1 200 à l’heure actuelle – exerce une forte pression sur les fabricants afin qu’ils augmentent la production de cellules et de vecteurs viraux, tel que ceux utilisés dans la production de certains types de vaccins. CellCAN, un réseau de mobilisation des connaissances dans le domaine des TCG, et CCRM, un chef de file dans le développement et la commercialisation de thérapies fondées sur la médecine régénératrice et les TCG, relèvent ce défi en lançant l'Institut canadien de formation en thérapies avancées (Canadian Advanced Therapies Training Institute - CATTI).

L'Institut propose des cours à la carte et des parcours d'apprentissage en ligne prédéfinis, et offrira bientôt des formations pratiques sur place et des formations sur mesure. Il tire parti des expertises canadiennes en matière d'intelligence artificielle, de jeux sérieux et de formations virtuelles afin d’offrir mondialement aux étudiants des solutions de formation innovantes. En intégrant une formation pratique interactive, tant sur place que dans un contexte virtuel, CATTI peut offrir un programme de formation supérieur à un plus grand nombre de personnes. L'optimisation de l'efficacité de la formation réduit non seulement le temps nécessaire pour qu’elles deviennent autonomes, mais fournit également aux fabricants les talents les plus qualifiés et opérationnels sur leurs lieux de travail.

« Il faut une expertise de pointe, dans des conditions de bonnes pratiques de fabrication (BPF), pour produire des thérapies cellulaires et géniques, explique Michael May, président et directeur général de CCRM. Le gouvernement canadien a investi deux (2) milliards de dollars dans le secteur de la biofabrication depuis le début de la pandémie. Nous devons constituer une main-d'œuvre colossale et formée au Canada pour répondre aux besoins de l'industrie et aux demandes futures en matière de biofabrication. Les parcours d'apprentissage offerts par CATTI permettront d'y parvenir et de combler ces emplois. CellCAN perfectionne son programme de formation depuis des années, nous sommes ravis de nous associer à eux pour cette initiative cruciale. »

« CATTI répond à un besoin critique et non satisfait au Canada en créant un personnel hautement qualifié, certifié selon les BPF et qualifié pour le flux de travail dans des conditions aseptiques pour la production des immunothérapies contre le cancer, des thérapies cellulaires et géniques, des vaccins et d'autres applications biothérapeutiques, déclare Vanessa Laflamme, directrice des opérations de CellCAN, qui devient directrice générale de CATTI. CCRM possède une expertise dans la fabrication BPF et une expérience reconnue dans la mise en place d'équipes et d'infrastructures spécialisées, c'est donc le partenaire idéal pour nous. »

CATTI est reconnu comme fournisseur de formation par le programme Next Generation (NGen) Advanced Manufacturing AmpUp. Il offre un soutien financier aux employés des entreprises membres de NGen (l'adhésion est gratuite) afin qu'ils puissent s'inscrire à des programmes de développement des compétences et de certification, proposés par des formateurs reconnus, comme CATTI. La Formation d’intégration pour la production de thérapies avancées selon les BPF (Advanced Therapies GMP Onboarding) est proposé aux membres du NGen à moitié prix. Certains établissements canadiens bénéficient déjà de ce programme.

Des experts canadiens et internationaux en matière de BPF et des leaders d'opinion du secteur soutiennent l'élaboration du programme d'études.

À propos de CellCAN
CellCAN est un réseau pancanadien à but non lucratif créé en 2014. Sa mission est de mobiliser les connaissances afin d’améliorer la qualité, la sécurité et la faisabilité des thérapies cellulaires et géniques au Canada par des pratiques de production optimales. CellCAN œuvre à exploiter pleinement ce potentiel en permettant un niveau de collaboration sans précédent entre tous les intervenants clés du domaine de la thérapie cellulaire en rassemblant les principaux centres de production cellulaire, ainsi que les centres d’expertises transversales (caractérisation de produit, bioingénierie, éthique et politique réglementaire) dans un seau commun de qualité au bénéfice des patients Canadiens. CellCAN est également un chef de file reconnu par l'industrie pour ses programmes de formation novateurs sur les bonnes pratiques de fabrication (BPF).
Pour plus d’information, visiter www.cellcan.com.

À propos de CCRM
CCRM est un partenariat mondial public-privé dont le siège social est situé au Canada. Il reçoit des fonds du gouvernement du Canada, de clients industriels et de partenaires universitaires de premier plan. CCRM soutient le développement de thérapies régénératrices et de technologies connexes, plus spécifiquement sur les thérapies cellulaires et géniques. Réseau de chercheurs, d'entreprises de premier plan, d'investisseurs stratégiques et d'entrepreneurs, CCRM accélère la transformation des découvertes scientifiques en nouvelles entreprises et en produits commercialisables pour les patients, grâce à des équipes, un financement et une infrastructure spécialisés. CCRM est le partenaire de commercialisation du programme Medicine by Design de l'Université de Toronto. CCRM est hébergé par l'Université de Toronto. Visitez-nous à ccrm.ca.

- 30 -

Pour plus d'information, veuillez communiquer avec :

CellCAN
Marie-Josée Nantel
Consultante en relations médias, Exponentiel Conseil
514-603-2290
mjnantel@Exponentielconseil.com

CCRM
Stacey Johnson
Director Communications and Marketing
647-309-1830
stacey.johnson@ccrm.ca

Vous vous demandez en quoi consistent les bonnes pratiques de fabrication (BPF)?

LANCEMENT EN DÉCEMBRE 2020 -  RESTER INFORMÉ

Suivez notre cours sur la Vue d'ensemble des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) en thérapies cellulaires et géniques en moins de 60 minutes et vous aurez une compréhension de base de ce que signifie la fabrication sous BPF!

À la fin de ce cours, les apprenants seront en mesure de :

  • Expliquer en quoi la production sous BPF diffère du travail de routine en laboratoire, y compris le développement de processus;
  • Identifier les principales composantes des systèmes de gestion de la qualité (SMQ) requises pour fabriquer des produits biothérapeutiques selon les BPF;
  • Décrire le chemin critique et les étapes pour traduire le développement de processus en production BPF: minimiser les risques.
  • Ce cours est également disponible en anglais.
  60 minutes de formation
 

 Formation pratique interactive

  Testez vos connaissances grâce à des évaluations et des quiz 
  Passez l'examen et obtenez votre certificat de réussite

-->  Rester informé!

CellCAN-flyerTraining.pdf

Formation d’intégration pour la production de thérapies avancées selon les BPF

Ce cours est pour l'instant disponible en anglais seulement.

This course is designed to maximize the efficiency of knowledge uptake and retention covering the theory component of an onboarding curriculum for biomanufacturing under GMP in under 20 hours.

Target audience:
Those working in bioprocessing (including manufacturing and process development), cell biologists, research scientists, cleanroom operators, process engineers, quality roles and regulatory specialists, technologists and trainees (and other end users) who are working, or plan to work in biomanufacturing of advanced therapies, including cell and gene therapies and vaccine production will benefit from this training. Individuals wanting to expand their knowledge on translating cell and gene therapy projects into clinical production, or participants working in supply chain and logistics within the sector will benefit as well.

At the end of this course, the participants will be able to:

  • Identify the essentials of GMP requirements and the relevant Canadian and international regulations;
  • Identify cleanroom facility and gowning requirements and define aseptic workflow;
  • Identify the components of a recognized GMP training program;
  • Recall the main components of a Quality Management Systems (QMS), including SOP writing and quality manual development, batch records, environmental monitoring and GMP training program;
  • Describe how to plan a validation strategy through Quality by Design and Risk Management;
  • Explain basic manufacturing techniques for cell-based therapies;
  • Identify the quality control steps and parameters required for product release.

 More than 12 hours of interactive training
 Learn at your own pace and in the comfort of your own home
 Test your knowledge through assessments and quizzes
 Pass the exam and obtain your certificate of completion
 Add to your HQP training file for regulatory compliance
 Interact with our experts and network with other trainees

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Conférence Déclic

Guérir avec des cellules souches? Conférence Déclic

 Les cellules souches sont à la base de la médecine régénératrice, une nouvelle façon de traiter des maladies et des blessures. Elles suscitent tellement d’espoirs de guérison pour de multiples maux que de nombreuses cliniques au Canada et ailleurs dans le monde proposent désormais des traitements à base de cellules souches. Mais où en sont vraiment les connaissances? Est-ce que ces traitements fonctionnent? Venez en discuter avec les professeures Lucie Germain et Julie Fradette, spécialistes de la médecine régénératrice.

Les conférences Déclic Santé : Dans cette série de huit conférences participatives, un scientifique du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et un animateur-vulgarisateur du Centre Déclic résumeront où en sont vraiment les connaissances, sans jargon ni calcul savant, avec des explications que tout le monde peut suivre.

Aucune réservation requise, entrée gratuite.
Pour plus d'information : http://decouvreici.ca/conferences.html
Cette conférence est présentée en collaboration avec le réseau ThéCell.

Une reconnaissance stratégique pour la thérapie cellulaire au Québec et au Canada

Le gouvernement du Québec vient d’annoncer ce matin la désignation d’Institut universitaire d’hémato-oncologie et de thérapie cellulaire à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, faisant partie du CIUSSS-de-l’Est-de-l’Île-de-Montréal. .

Cette désignation vient consacrer l’expertise et l’expérience des cliniciens et chercheurs de l’Hôpital-Maisonneuve Rosemont et vient positionner l’institution comme un pôle incontournable du développement de la thérapie cellulaire au Québec et plus largement au Canada et dans le monde.

Depuis près de 40 ans, l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) est un leader en thérapie cellulaire (réalisant sa première greffe de cellules souches en 1980). Il est l’hôte du plus grand centre actif de manufacture cellulaire au Canada et leader international en développement de thérapies novatrices, le Centre d’Excellence en Thérapie Cellulaire (CETC), affilié au réseau CellCAN. De plus, l’HMR compte comme partenaires plusieurs organismes et réseaux qui contribuent au développement des thérapies cellulaires à travers le pays, parmi lesquels on retrouve CellCAN et C3i, dont le siège social se retrouve à l’HMR.

‘’Cette nomination d’Institut représente un atout majeur pour le développement de la recherche, de l’enseignement, de notre travail clinique et celui de nos collègues à travers toute la province, de notre économie, bien entendu pour tous nos patients qui sont ceux qui sont notre motivation à tous et qui seront les premiers bénéficiaires de cet Institut d’hémato-oncologie et de thérapie cellulaire.’’ – Dr Denis Claude Roy, Hôpital Maisonneuve-Rosemont

« Cette désignation vient confirmer le rôle de chef de file de l’établissement dans les secteurs de pointe que sont l’hémato-oncologie et la thérapie cellulaire. Les progrès des dernières années sont porteurs d’espoir pour les personnes touchées par le cancer, et je souhaite que le Québec puisse aller encore plus loin et se doter des leviers nécessaires pour faire avancer les connaissances et les traitements dans ce domaine, au bénéfice des patients, des cliniciens et des chercheurs. En ce sens, la grande expertise des équipes nous sera très précieuse. » - Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Je me réjouis que ce statut soit accordé à l’établissement, dont le rayonnement dépasse les frontières. Depuis plus de 50 ans, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est un phare québécois et un pôle d’innovation majeur au Québec. Cette reconnaissance donne aux équipes un nouvel élan pour les années à venir, tout en contribuant à consolider le positionnement de l’établissement. » - Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

Cette annonce fait aussi suite à celle du remboursement par le gouvernement du Québec d’une thérapie révolutionnaire à base de CAR-T pour les enfants et adultes du Québec atteints de certains types de cancers du sang, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont étant l’un des deux hôpitaux autorisés au Québec à administrer cette thérapie et le premier au Canada à traiter des adultes avec des CAR-T commerciaux.

CellCAN est fier de compter parmi ses affiliés réseau des pionniers de la thérapie cellulaire qui permettent le développement des plus hauts standards pour traiter les patients canadiens. Félicitations à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont pour cette désignation.

> Communiqué complet (MSSS).

Infolettre Septembre 2019


Voici le numéro de septembre 2019 de l’infolettre de CellCAN

Vous voulez que notre prochaine infolettre aborde un sujet en particulier? Veuillez communiquer avec notre directrice de projet et coordonnatrice des communications.

   

ATELIER SUR LES BPF OFFERT CET AUTOMNE : INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANT!

Du 17 au 19 novembre 2019, joignez-vous à CellCAN pour la 3e édition de l’atelier sur les bonnes pratiques de fabrication (BPF).

À quoi s’attendre

-->Apprendre les principes fondamentaux des exigences BPF auprès d’experts, à travers différentes expériences reposant sur des essais cliniques réels

-->Effectuer des manipulations conformément aux normes BPF

-->Faire l’expérience du flux de travail dans une installation BPF

Accéder à la plus grande installation de production de cellules BPF en activité au Canada.

Qui devrait participer

Les biologistes cellulaires, les technologues, les chercheurs, les ingénieurs de procédés et les stagiaires qui désirent approfondir leurs connaissances sur l’avancement des projets de thérapie cellulaire vers la clinique.

Ce qu’ils ont dit

-->100 % des participants de 2018 ont affirmé que l’atelier avait comblé ou surpassé leurs attentes.

-->100 % des participants de 2018 recommanderaient cet atelier.

Où? Centre d’excellence en thérapie cellulaire (CETC), Montréal  

Pour obtenir plus de détails et vous inscrire

Cet atelier est offert en partenariat avec   

Des bourses pour assister à l’atelier sont offertes par 

SÉRIE DE WEBINAIRES 2019-2020

CellCAN organise une série de webinaires à l’heure du dîner au cours de l’automne et de l’hiver. Soyez à l’écoute une fois par mois pour entendre des experts parler de tout ce qui concerne la production BPF, les essais cliniques et les normes réglementaires. L’horaire complet des webinaires présentés cet automne est disponible sur notre site web.

Le prochain?

« Mastermind session: How to translate your research into a clinical application », par le Dr Denis Claude Roy, directeur du CETC et directeur général de CellCAN. Pour y assister, veuillez vous inscrire et suivre les instructions qui vous seront envoyées par courriel.

Quand?      17 octobre 2019 à 12 h (HE)

Inscrivez-vous sur notre site web – c’est gratuit!

  

PLUS QUE QUELQUES JOURS POUR S’INSCRIRE À L’ATELIER « CURRENT TRENDS IN BIOTHERAPEUTICS »

L’énergie de la rentrée scolaire est électrisante, et on ne veut pas que vous manquiez les PHQ!
Grâce au soutien de ses commanditaires, le CTEG est en mesure de vous offrir la promotion Achetez-en un, obtenez-en un autre pour assister au prochain atelier du CTEG! Quand vous achetez un billet, vous en obtenez un autre gratuitement pour un ami.
--> Une occasion exceptionnelle d’apprendre…
--> De créer des liens avec les chefs de file du domaine et
--> De passer la journée avec un ami ;)

Découvrez le programme complet et dépêchez-vous : les inscriptions se terminent le 20 septembre!  Plus qu’une seule journée! 

Le CTEG est ravi d’étendre cette promotion aux personnes qui ont déjà acheté leurs billets.

Veuillez contacter Megan Mahoney pour obtenir votre forfait 2 pour 1!

Ne manquez pas votre chance et inscrivez-vous dès maintenant!  

RÉUNIONS TILL & MCCULLOCH : 5e ATELIER-MIDI ANNUEL LE 4 NOVEMBRE 2019

Depuis 2015, CellCAN propose un atelier-midi dans le cadre des Réunions Till&McCulloch. Tablant sur le succès des précédentes éditions, nous cherchons à mobiliser les connaissances avec les délégués de l’édition 2019, qui aura lieu à Montréal du 4 au 6 novembre 2019.

--> 2015 : How to Survive the Valley of Death

--> 2016 : Never Underestimate the Cost of Cell and Tissue Manufacturing

--> 2017 : Breaking the Mold: Flourishing Multicenter Trials in Canada

--> 2018 : Translational Process Validation: a Multi-faceted Gem

Ce qui vous attend pour 2019?  

How to Define iPSCs Quality Standards -  Canadian and International Perspectives


AVEZ-VOUS PRIS PART AUX DISCUSSIONS?

Le 13 septembre 2019, CellCAN a été l’hôte d’un atelier avec le Comité ESP (Early Stage Professional) de l’ISCT sur un sujet très chaud : Breaking Bottlenecks – The Training, Development, and Staffing Challenge. 
L’atelier interactif a engagé l’auditoire, composée d’employeurs (industrie, universités et gouvernement) et de PHQ/stagiaires, dans des discussions sur des sujets comme les exigences de formation, les compétences, les plans de carrière et bien d’autres encore. Étant donné que la main-d’œuvre dans le domaine de la fabrication cellulaire est et continuera d’être 
en forte demande, cet atelier est devenu une référence pour entamer une discussion sur le sujet.

Vous voulez participer. Vous avez des idées pour combler les lacunes de connaissances en matière de formation, de développement de carrière et d’effectifs. Nous voulons vous entendre! Un sondage sera distribué sous peu pour que le milieu de médecine régénérative et de thérapie cellulaire puisse s’exprimer et s’engager sur cette question très importante. 

En raison du succès de cet atelier interactif, un webinaire sera organisé le 12 décembre 2019 à 12 h. Notez la date et inscrivez-vous maintenant! 

LE POINT SUR LE GPPTC

Le compte rendu des décisions (auparavant appelé procès-verbal de la réunionde la réunion du Groupe des parties prenantes en thérapie cellulaire (GPPTC) du 30 avril 2019 est maintenant disponible sur notre site web. De plus, la Dre Sowmya Viswanathan, chef du groupe de travail sur la fabrication cellulaire de CellCAN et coprésidente du GPPTC avec Santé Canada, a préparé un résumé des discussions qui ont eu lieu lors de la dernière réunion. 

Nous saluons et encourageons tous les membres de l’écosystème de médecine régénérative et de thérapie cellulaire à soumettre leurs questions au GPPTC. Le groupe se rencontre deux fois par année et examine les préoccupations de la communauté. Si vous voulez ajouter un point à l’ordre du jour, veuillez remplir ce court formulaire. Un représentant du GPPTC communiquera avec vous. La prochaine réunion du GPPTC est prévue pour le printemps 2020.  

CONSULTATION SUR LA RÉGLEMENTATION AGILE POUR LES PRODUITS THÉRAPEUTIQUES DE POINTE ET LES ESSAIS CLINIQUES

Santé Canada a reporté au 30 septembre la date limite pour soumettre des commentaires sur la Réglementation agile pour les produits thérapeutiques de pointe et les essais cliniques de Santé Canada afin d’intégrer le plus de points de vue possible des parties prenantes aux travaux d’orientation. CellCAN se fait un plaisir de recueillir les commentaires de tous les membres de son réseau et de les soumettre à Santé Canada. Si vous avez des commentaires à faire, contactez Helen Yu, gestionnaire de connaissances scientifiques. 

 

PUBLICATION NATIONALE DANS HEALTH INSIGHT ET LE MAGAZINE MACLEAN'S

L’engouement suscité par les traitements par cellules souches est plus fort que jamais, mais ce n’est pas tout ce qui porte ce nom qui est valable! Dans ce document, CellCan présente aux Canadiens les principales questions à poser quand on se voit offrir un traitement à base de cellules souches. Cliquez ici pour en savoir plus! 

NOUVEAUX COMPTES SUR LES MÉDIAS SOCIAUX – ASSUREZ-VOUS DE SUIVRE NOTRE ÉQUIPE SCIENTIFIQUE! 

Leah Kesselman, gestionnaire de connaissances scientifiques chez CellCAN, a maintenant un compte twitter : @CellCAN_SKM. Vous pouvez aussi suivre notre directeur scientifique, Craig Hasilo @CellCAN_CSO. Assurez-vous de les suivre pour ne rien manquer des événements que nous organisons ou auxquels nous participons. Et prenez connaissance des sujets émergents dans le domaine de la thérapie cellulaire et génique 

PARTICIPATION AUX ÉVÉNEMENTS DE L’AUTOMNE 2019 

Certains membres de l’équipe CellCAN participeront aux événements suivants cet automne. Si vous désirez organiser une rencontre avec nous pour explorer de nouvelles formes de collaboration lors de ces réunions, dites-le-nous; nous serons enchantés de discuter avec vous!

Current Trends in Biotherapeutics, 27 septembre 2019

Cell & Gene Meeting on the MESA, 2 au 4 octobre 2019

Summit for Cancer Immunotherapy, 20 au 23 octobre 2019

Réunions Till & McCulloch, 4 au 6 novembre 2019 --> Nous y aurons un stand; passez nous saluer! 


ISCT 2018 : 11 partenaires se joignent à la seconde édition du Pavillon canadien!

CellCAN est fier d'annoncer que la deuxième édition du Pavillon canadien aura lieu à Montréal du 2 au 5 mai 2018 dans le cadre d’ISCT 2018 au Palais des Congrès de Montréal.

Après un succès retentissant de la première édition en 2017 à Londres en Grande-Bretagne, le projet, qui a mené à de nouvelles collaborations et initiatives qui bénéficieront au développement de la médecine régénératrice et de la thérapie cellulaire au Canada, prend de l’ampleur. En effet, plus de 11 partenaires d’un océan à l’autre se sont joints à l’initiative afin de faire briller l’expertise canadienne : BCRegMed, BioCanRx, C3i, CCMR, Héma-Québec, McGill Stem Cells and Regenerative Medicine Network, le Conseil national de recherches du canada, OIRM, le Réseau de cellules souches et ThéCell feront partie de ce grand évènement.

Les délégués de l'ISCT pourront à nouveau découvrir ce que le Canada a à offrir. ISCT 2018 devrait attirer plus de 1600 leaders du domaine, soit les scientifiques, cliniciens, décideurs, régulateurs et développeurs de produits de thérapie cellulaire et génique.

C’est avec enthousiasme que nous attendons le déploiement de cette initiative collaborative qui promet de faire rayonner l'écosystème de la thérapie cellulaire et génique canadien en tant que chef de file mondial dans ce domaine qui évolue rapidement.

Voulez-vous vous joindre à cette opportunité unique? Il ne reste plus qu’une seule place disponible dans le Pavillon! Contactez-nous aujourd'hui!

En mai 2017, CellCAN et ses partenaires ont organisé le premier pavillon canadien à Londres en Grande-Bretagne lors de la réunion annuelle d’ISCT. Celle-ci a connu son plus grand succès d’ailleurs en 2017 avec plus de 1500 personnes présentes à l'occasion de du 25e anniversaire d’ISCT!

Vous désirez rester à l’affût des dernières nouvelles ? Remplissez la boîte ‘’restez informé’’ au bas de cette page!

CellCAN à Mulhouse : CD34+ et Les Promesses des cellules souches

Dr Denis Claude Roy, Directeur général de CellCAN, était présent au Colloque CD34 + et les Promesses des cellules souches : la clé des applications cliniques pluripotentes à Mulhouse, en France, cet automne. Cette réunion a permis des discussions fructueuses entre les chercheurs internationaux sur des sujets tels que les cellules souches adultes et de sang de cordon ombilical, la différenciation des cellules souches sanguines ainsi que la médecine régénératrice.

Cette rencontre a également souligné le succès de l’IRHT (Institut de Recherche en Hématologie et Transplantation) qui célébrait sa 30e année d’existence. Le Dr Philipe Hénon, qui en est le directeur depuis sa création en 1987, et qui a également siégé au Comité consultatif scientifique international de CellCAN, prendra sa retraite à la fin de l’année. Son travail a eu un impact énorme sur la médecine régénératrice et la thérapie cellulaire et le Réseau CellCAN souhaite le féliciter pour sa contribution, son succès et son héritage, qui continuera de vivre à travers l’IRHT.

Le Dr Denis Claude Roy a présenté ses recherches sur la génération cellules anti-leucémiques qui n’entraînent pas de GVH lors d’une séance sur les applications cliniques de CD34 +. Le Dr Roy a également profité de l’occasion pour souligner le travail de mobilisation des connaissances de CellCAN et les avantages de cette approche dans le contexte canadien.

Une nouvelle chronique mensuelle sur les produits de thérapie cellulaires et géniques!

La Dr Sowmya Viswanathan, présidente du groupe de travail sur la fabrication cellulaire de CellCAN et coprésidente du Cellular Therapy Stakeholder Group (CTSG) avec Santé Canada, est à la tête un nouveau reportage mensuel sur le blogue Signals de CCRM.

Avec tous les développements récents en thérapie cellulaire et génique, y compris l'approbation par la FDA de nouveaux traitements pour des maladies telles que la leucémie lymphoblastique aiguë chez les enfants et les jeunes adultes et les lymphomes non hodgkiniens, la production de cellules pour ces traitements n'est plus limitée au monde académique. C'est une réalité qui doit être soigneusement analysée afin de surmonter les défis du point de vue de la production cellulaire autant que de la réglementation. Comme le mentionne le Dr Viswanathan dans son premier article de cette série:

‘’The requirement to manufacture millions of doses of cell- and gene-based therapies no longer seems an academic exercise based on theoretical case studies, but a new reality. As with any emergent field, a number of processing and analytical challenges must be systematically addressed to enable the transformative potential of cell- and gene-based therapies… A systematic and academic-research based approach to investigate and evaluate the challenges facing successful development and implementation of Cell and gene therapy products (CTPs/GTPs) would thus be timely.

Under a new monthly feature that I will lead, invited guest writers will speak to specific bioprocess and bioanalytical challenges, and proposed solutions in the development of their CTPs/GTPs. The main objective is to create a Canadian-led ecosystem on a unified and emerging theme on core bioprocess and bioanalytical functions that can be broadly applied to different CTPs/GTPS.’’

Félicitations au Dr Viswanathan pour cette nouvelle initiative! Lisez le premier article du Dr Viswanathan ici.

Nouvelles du réseau - Mai 2019

CELLCAN ACCUEILLE DES NOUVEAUX MEMBRES DANS L'ÉQUIPE

Nous souhaitons la bienvenue à Helen Yu et Leah Kesselman dans l’équipe de CellCAN en tant que nos deux nouvelles gestionnaires de connaissances scientifiques. Helen et Leah se joignent à l'équipe pour soutenir davantage les efforts de mobilisation des connaissances du réseau et l'élargissement de notre offre de formation dans les mois à venir. 

BÂTIR UN RÉSEAU CANADIEN FORT

LA DEUXIÈME EDITION DU FORUM STRATEGIC IMPRESSIONNE LA FOULE

Du 13 au 15 mars à Toronto, CellCAN a tenu la deuxième édition de son forum stratégique biennal: Révolution de la thérapie cellulaire et génique - Il est temps de se préparer. Après le succès de l'édition 2017, CellCAN a réuni plus de 180 participants du secteur des sciences fondamentales, de la fabrication, du gouvernement, des organismes de réglementation, des produits pharmaceutiques, des biotechs et des entreprises de soutien logistique.

L'événement de trois jours a permis de nombreuses sessions réseautage, un partage de connaissances fascinant et des interactions entre tous les acteurs clés du domaine florissant des thérapies cellulaires et géniques.

Le premier jour était dédiée à une préconférence présentée par C3i et axée sur l’importance des biomarqueurs dans le développement de thérapies.

Les jours 2 et 3 ont permis aux participants de se plonger dans 4 thèmes stratégiques pour que la révolution de la thérapie cellulaire et génique se concrétise au Canada: l'innovation dans les thérapies cellulaires allogéniques, la prochaine génération d'essais cliniques, la réforme de la réglementation et le remboursement et l'optimisation de la fabrication de la thérapie cellulaire et génique.

 Ce que les participants ont dit:
  • 98% ont déclaré qu'ils recommanderaient cet événement à leur réseau
  • 100% ont déclaré que la réunion avait la valeur ajoutée attendue
  • 100% des sponsors ont déclaré avoir été en mesure de communiquer avec leur public cible et les réunions de suivi attendues

Restez à l'écoute - un rapport complet de la conférence sera disponible dans les prochaines semaines.

Grâce aux participants du Forum stratégique, la conversation #CellGeneRev a atteint de nouveaux sommets: plus de 50 000 personnes ont été contactées sur Twitter! Les participants ont également permis à 2128 repas d'être servis aux familles dans le besoin, grâce au programme Say Goodnight To Hunger de l'Omni King Edward Hotel.

CellCAN souhaite également remercier une nouvelle fois les conférenciers, les participants et les patients qui ont accepté notre invitation à se joindre pour cet événement stratégique. Votre contribution aura un impact sur la floraison du champ de la thérapie cellulaire et génique au Canada. Une mention spéciale pour notre modérateur, Michel Rochon, qui a pu faire passer les discussions au niveau supérieur et garantir que les présentations atteignent leur plein potentiel.

Un merci tout au CCRM et à C3i pour leur partenariat et avoir rendu cet événement possible

 
   L'ÉDITION DE MONTRÉAL DU CCH EN PARTENARIAT AVEC CELLCAN

Le 12 avril 2019, C.A.R.E. a tenu sa conférence annuelle canadienne sur l'hématologie à Montréal, en partenariat avec CellCAN. La conférence a réuni des praticiens de la santé principalement de la région de Montréal pour discuter et en apprendre davantage sur les dernières innovations, découvertes et développements en hématologie. Un rapport de cette conférence présidé par les Drs. Denis Claude Roy et Luigina Mollica seront mis à disposition par C.A.R.E.

 

 PASSIONNÉ DE LA BIOTHÉRAPEUTIQUE? RÉSERVEZ CETTE DATE!

Le 27 septembre 2019, le CTEG présentera son troisième atelier: Tendances actuelles en biothérapeutique. Le PHQ, les stagiaires et les IP sont invités à participer à cet atelier qui se tiendra à Toronto. Restez à l'écoute pour plus d'informations, car le programme sera bientôt disponible!

 FAIRE PROGRESSER LES NORMES RÉGLEMENTAIRES

 TRAVAILLER AVEC DES VECTEURS VIRAUX EN THÉRAPIE CELLULAIRE ET GÉNIQUE? CELA VOUS CONCERNE.

En mars 2018, CellCAN et BIOTECanada ont organisé un atelier de travail en collaboration avec des décideurs en thérapie cellulaire, génétique et virale, ainsi que des représentants de Santé Canada et d’Environnement et Changement Climatique Canada (ECCC) pour discuter des modifications à apporter au Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles pour les organismes (RRSN(O))  en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Des solutions immédiates, à court terme et à long terme ont été présentées pour le RRSN (O) afin de le rationaliser avec les applications d'essais cliniques et les présentations de nouveaux médicaments au Canada, de réduire les redondances et de minimiser les retards dans les évaluations environnementales des nouvelles technologies.

Ce printemps, un rapport d'atelier par Tania Bubela, Ron Boch et Sowmya Viswanathan a été publié dans Frontiers in Medicine et présente 4 recommandations issues de l'atelier NSNR (O). Un atelier de suivi est en préparation pour 2019 et nous sollicitons votre contribution.

Nous nous engageons à servir la communauté de la thérapie cellulaire et génique et à mettre vos préoccupations au premier plan. Nous aimerions connaître votre avis sur votre expérience avec le RRSN (O), car elle revêt une importance capitale pour le développement de nouveaux traitements au Canada. Veuillez visiter notre site Web NSNR (O) et remplir le court formulaire au bas de celui-ci. Votre contribution nous aidera dans nos efforts pour plaider en faveur d'un cadre réglementaire mieux adapté.

 VOUS VOULEZ UN ACCÈS DIRECT À SANTÉ CANADA? REJOIGNEZ LE GROUPE DES PARTIES PRENANTES DE THÉRAPIE CELLULAIRE DE SANTÉ 

Vous avez une question réglementaire pour Santé Canada concernant les thérapies cellulaires ou géniques? Le groupe de parties prenantes sur la thérapie cellulaire (GPPTC) accueille et encourage tous les membres de la communauté RMCT à soumettre leurs questions via le portail GPPTC: ils pourraient figurer à l'ordre du jour d'une prochaine réunion!

Assurez-vous de vous tenir à jour en visitant notresite Web au portail GPPTC où vous trouverez les procès-verbaux des réunions précédentes.

 ÉVÈNEMENTS

 TILL & McCULLOCH 2019
Les réunions Till & McCulloch 2019 auront lieu du 4 au 6 novembre à Montréal. Vous trouverez tous les détails sur les conférenciers ainsi que l'ordre du jour complet sur le site Web TMMLes inscriptions sont ouvertes. Les soumissions de résumé, les participations au concours Cell I See art et les nominations pour le prix Till & McCulloch 2019 sont les bienvenues.

 AUTRES NOUVELLES

 OPPORTUNITÉS DE CARRIÈRE

Un poste de chercheur postdoctoal senior pour l'optimisation de la fabrication et des procédés de thérapie par cellule est ouvert à l'Istitut des biomatériaux et du génie biomédica, à l'Université de Toronto, Institut de recherche de Krembil, Toronto Western Hospital. Cette position doit être supervisée par les Drs. Sowmya Viswanathan et Julie Audet. La liste complète est disponible sur notre site Web.

DATE FINALE POUR LA SOUMISSION DE RÉSUMÉS

Le Programme canadien de recherche sur les dons et les transplantations invite les membres de la communauté à soumettre des résumés pour le Sommet canadien sur la transplantation. La date limite est le 3 juin et vous devriez soumettre tous vos projets de transplantation et de dons à cette importante réunion annuelle canadienne ici. 


Forum stratégique CellCAN: L’innovation en thérapies cellulaires et géniques au service des Canadiens

La révolution des thérapies cellulaires et géniques est clairement en marche au Canada et il est temps de redoubler d’efforts afin d’offrir les traitements médicaux du futur aux patients canadiens. Il s’agit là de l’une des principales conclusions du second Forum stratégique pancanadien de CellCAN, Révolution en thérapies cellulaires et géniques: Passez à l’action! qui vient de se terminer à Toronto. Organisé en partenariat avec le Centre de commercialisation de l’immunothérapie du cancer (C3i) et le Centre pour la commercialisation de la médecine régénératrice (CCRM), l’événement a mis en exergue les nombreux défis à venir, mais a également souligné de quelle façon la collaboration au Canada pouvait permettre de les surmonter, afin d’accélérer et de faciliter l’accès aux thérapies cellulaires et géniques.

Durant ces deux jours, plus de 180 chercheurs, cliniciens et producteurs de thérapies cellulaires et géniques ont non seulement pris connaissance des dernières innovations, mais ils ont également discuté et débattu des différentes façons de développer de meilleurs traitements qui pourront améliorer de façon significative la santé des Canadiens.

“La seconde édition de notre forum a vraiment préparé le terrain pour que les patients canadiens puissent accéder plus facilement et plus rapidement aux thérapies cellulaires et géniques. Nous savons que ces thérapies innovantes sont à notre portée depuis l’approbation des premières thérapies commerciales au Canada. Il y a eu d’immenses avancées depuis notre dernier forum il y a deux ans, et nous faisons encore des progrès chaque année en guérissant de plus en plus de maladies et en développant des traitements plus sûrs et plus efficaces. Ce n’est pas le moment de ralentir ! Nous devons intensifier nos efforts, car ce n’est qu’une question de temps avant que les Canadiens puissent vraiment profiter des thérapies les plus novatrices disponibles », a déclaré le Docteur Denis-Claude Roy, chef de la direction de CellCAN.

Les participants ont eu la chance de découvrir les plus récentes innovations qui vont permettre d’améliorer la sécurité des thérapies cellulaires. Ils ont envisagé différentes façons de développer des thérapies plus efficaces en fonction de diverses maladies et selon le profil des patients, en discutant des avantages de choisir certains types de donneurs de cellules. L’avenir des essais cliniques était également au menu, car ceux-ci deviennent plus complexes et requièrent davantage de transparence, mais aussi parce qu’ils sont maintenant un processus qui se poursuit au-delà de l’approbation afin de rassembler des données sur les résultats en cours d’utilisation.

L’événement a également été l’occasion de mieux comprendre le contexte légal et de quelle façon il est possible de collaborer avec les autorités de régulation, afin de faciliter le processus d’approbation. Les discussions ont aidé à comprendre certaines des réflexions concernant la réforme réglementaire en cours. Enfin, les participants ont pu prendre part à des débats très constructifs sur la recherche de solutions innovantes pour financer et rembourser les thérapies cellulaires et géniques au profit d’un plus grand nombre de patients, et ils en ont appris davantage sur les différentes stratégies et innovations qui pourront permettre d’optimiser la production de ces thérapies dans le futur. 

Le troisième Forum stratégique pancanadien de CellCAN aura lieu en 2021. Un rapport complet de la seconde édition du Forum stratégique sera disponible au printemps 2019.

Lancement de la Chaire Maryse et William Brock

(Sur la photo, en partant de la gauche : William Brock, Dr Jean Roy, Dr Pierre Duplessis) 

Dr Pierre Duplessis, président du Conseil d'administration de CellCAN, et Vanessa Laflamme, directrice de l'exploitation, ont participé au lancement de cette chaire en recherche appliquée en greffe de cellules souches. William Brock, membre du conseil d'administration de CellCAN, est un survivant d'une leucémie aigue myéloblastique, diagnostiquée en 2004. M. Brock a été sauvé grâce à une greffe de cellules souches reçue à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Depuis sa rémission complète, M. Brock et sa conjointe, Mme Maryse Bertrand, font tout ce qu'ils peuvent pour aider l'avancement de la recherche dans ce domaine. 

> Lire le communiqué de presse officiel de l'Université de Montréal

> Site de la Chaire Maryse et William Brock 

Faites partie de la discussion!

Les journées d'information sont faites pour une chose : répondre à vos questions! Vous n’avez pas eu la chance d'assister à nos Journées d'information 2015-2016? Pas d'inquiétudes, la technologie est là pour vous! Les vidéos sont maintenant accessibles en ligne. Regardez-les et apprenez en davantage sur les cellules souches, la thérapie cellulaire et leur immense potentiel grâce à nos experts!

Résultats prometteurs d'un essai clinique pour les patients atteints de LLA et de LMA

CellCAN est heureuse de vous transmettre le communiqué de presse de Kiadis Pharma. (information disponible en anglais uniquement)

Logo Kiadis Pharma 

Kiadis Pharma presents positive data on the primary endpoint of its single dose Phase II trial with ATIR101TM

  • Significant increase in Overall Survival and reduction in Transplant Related Mortality observed in comparison to a historical control group
  • Zero patients developed grade III-IV acute Graft-versus-Host-Disease upon infusion of ATIR101TM
  • Initiation of a randomised Phase III trial in the second half of 2016

Amsterdam, The Netherlands, April 4, 2016, – Kiadis Pharma N.V. (“Kiadis Pharma” or the “Company”) (Euronext Amsterdam and Brussels: KDS), a clinical stage biopharmaceutical company developing innovative T-cell immunotherapy treatments for blood cancers and inherited blood disorders, today presents positive results on the primary endpoint of its single dose Phase II trial (NCT01794299/EudraCT 2012-004461-41) with its lead product ATIR101TM at the 42nd Annual Meeting of the European Society of Blood and Marrow Transplantation (EBMT) in Valencia, Spain.

The data presented in session O042 by Dr. Denis-Claude Roy, Professor of Medicine at the University of Montreal and the principal investigator for the trial, confirms that ATIR101TM can be safely infused, does not cause grade III-IV Graft-versus-Host-Disease (GVHD) and shows a significant reduction in Transplant Related Mortality (TRM) and a significant improvement in Overall Survival (OS) in comparison to a historical control group of patients undergoing a T-cell depleted haploidentical donor transplantation only.

> Read the entire press release

> View the webcast

Donor lymphocytes depleted of alloreactive T-cells (ATIR101TM) improve overall survival and reduce transplant related mortality in a T-cell depleted haploidentical HSCT: Results from a Phase 2 Trial in patients with AML and ALL

Leukemia-associated antigen reactive T-cells in ATIR101TM, a recipient-specific allodepleted T-cell product facilitating haploidentical HSCT

Effect of graft source on safety and efficacy in patients undergoing hematopoietic stem cell transplantation

An exploratory, open-label, multicenter study to evaluate safety and efficacy of a two-dose regimen of ATIR101TM in patients with a hematologic malignancy, who received a CD34-selected hematopoietic stem cell transplantation from a haploidentical donor

Rencontrez Reggie!

Les cellules souches suscitent de plus en plus d’engouement. On leur attribue toutes sortes de propriétés curatives, mais qu’en est-il réellement?

L'application Reggie a été développée afin de vous faire découvrir le potentiel réel des cellules souches et de leurs applications médicales en explorant 20 maladies qui nous interpellent tous telles que le cancer, le diabète, l’insuffisance cardiaque, la maladie de Parkinson et bien d’autres.

Créée par CellCAN en collaboration avec la Fondation canadienne de cellules souches, cette application bilingue (français/anglais) vous permettra d'en savoir plus sur les différents types de cellules souches, leurs propriétés, ainsi que sur l’avancement de la recherche.

Disponible sur Google Play

Voici un aperçu de l'application!

 Qu'est-ce qu'une cellule souche - Reggie

Corps interactif - Application Reggie Exemple de maladie - Reggie

 

Journée d'information et midi-causerie à Ottawa

Les avancées spectaculaires de la recherche en thérapie cellulaire sont en train de révolutionner la médecine, que ce soit en exploitant le pouvoir des cellules souches pour soigner une multitude de maladies ou en exploitant le pouvoir de notre système immunitaire pour combattre une multitude de cancer. Les cellules souches peuvent-elles traiter toutes les maladies, régénérer des organes entiers, nous empêcher de vieillir et même nous rendre immortels? L'immunothérapie peut-elle vraiment guérir les cancers? Peut-on croire ces cliniques privées qui offrent des traitements soi-disant prodigieux à des coûts exorbitants?

En partenariat avec BioCanRx, cet événement permettra de de donner l’heure juste, de démêler le vrai du faux, de chasser le mythe pour mieux tirer profit de la réalité.

Le mardi 24 mars, venez écouter et discuter avec notre panel d'experts composés de médecins et chercheurs, ainsi qu'une patiente. À noter à l'agenda dès maintenant!

Lieu :

Hôtel Westin Ottawa
Centre Rideau
Ottawa

Quand :

Mardi le 24 mars, de 10 h à 15 h
Midi-causerie : 12 h à 13 h 30 (en anglais seulement)

INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT !

Les conférenciers sont :


Tina Ceroni
Patiente
 

Dre Heidi Elmoazzen
Directrice, Banque de sang de cordon de la Société canadienne du sang

Logo Société canadienne du sang


Dre Lauralyn McIntyre
Chercheure principale, Programme d'épidémiologie clinique
Hôpital d'Ottawa
Université d'Ottawa

Logo de l'Hôpital d'OttawaLogo Université d'Ottawa

 

Dre Kelley Parato
Directrice, Affaires scientifiques
BioCanRx

Logo_BioCanRx


Dr Bernard Thébaud
Chercheur Principal, Programme de médecine Régénératrice
Hôpital d'Ottawa, CHEO
Université d'Ottawa

Logo de LHôpital d'OttawaLogo CHEOLogo Université d'Ottawa

La discussion est animée par : 

Joe Sornberger
Directeur des programmes de communications
La Fondation Canadienne de Cellules Souches


Kiosques d'information présents toute la journée :

    Logo Société canadienne du sang
     

CellCAN et BioCanRx font parties du Réseaux de centres d'excellence du Canada

 

Investissement majeur en thérapie cellulaire : C3i voit le jour !

Les réseaux de centres d’excellence (RCE) du Canada ont annoncé ce matin un financement de plus de 15 millions de dollars sur 5 ans pour la création d’un centre d'excellence en commercialisation et en recherche (CECR). Ce nouveau centre, le C3i, permettra d’accélérer l’accès à de nouvelles thérapies contre le cancer en travaillant à l’élaboration, l’application et la commercialisation de l’immunothérapie du Cancer.

« En exploitant la puissance du système immunitaire, nous avons la capacité de révolutionner le traitement du cancer. On parle ici de thérapies qui pourraient changer les règles du jeu. Grâce à l'appui dont il bénéficie, le C3i peut œuvrer pour assurer un avenir plus prometteur aux personnes atteintes du cancer. Par ailleurs, le Canada possède l'expertise requise dans le domaine pour devenir un chef de file international et profiter des immenses possibilités d'affaires que présente l'immunothérapie. Le C3i jouera un rôle de catalyseur en appuyant ce développement. » - Lambert Busque, médecin en chef, Centre de commercialisation en immunothérapie du cancer

C3i sera basée à Montréal, au sein de son institution Hôte, le centre de recherche de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.

CellCAN se réjouit de cette excellente nouvelle et souhaite au nouveau centre beaucoup de succès!

- Lire le communiqué de presse
- En savoir plus sur C3i

Dr Delisle - Profession : dompteur de cellules!

Hématologue et chercheur au Centre de recherche du CIUSSS de l'Est de Montréal - Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Dr Jean-Sébastien Delisle explique dans cette entrevue le concept d'immunothérapie du cancer. Il fait également état de l'avancement de la recherche au Canada et de l'importance de la collaboration entre chercheurs, notamment à travers des réseaux comme celui de CellCAN.

> Écouter l'entrevue à l'émission Les Éclaireurs de Radio-Canada

Du 25 janvier au 5 février

Cet article souligne les avancées scientifiques du domaine de la thérapie cellulaire et des cellules souches.

Dernières découvertes

La route vers la production de cellules différenciées à partir de cellules souches peut être longue, mais une découverte pourrait significativement changer cette réalité. En effet, des scientifiques britanniques ont trouvé un moyen pour obtenir un type de cellule (par exemple, une cellule de peau) à partir d’une cellule déjà différenciée (par exemple, une cellule sanguine) sans avoir à transformer la cellule initiale en cellule souche pluripotente. Cette découverte pourrait éventuellement permettre de construire un organe entier à partir d’autres types de cellules prélevées à même le patient.

Une prometteuse découverte a aussi été faite par l’équipe de Mick Bhatia, chercheur principal de l’étude et directeur du McMaster Stem Cell and Cancer Research Institute. Effectivement, l’équipe a identifié plusieurs étapes distinctes dans le développement de cellules cancéreuses, c’est-à-dire dans le processus dans lequel la cellule passe d’une cellule saine à une cellule cancéreuse. Cette découverte permettra de détecter quels patients avec un certain type de cellules cancéreuses développera une forme plus avancée du cancer. À terme, Dr Bhatia souhaite que cette découverte permette non seulement d’identifier les patients qui développeront une forme de leucémie plus grave, mais aussi à développer des médicaments qui pourront éviter carrément le développement d’un stade plus grave de leucémie.

Nouveaux essais cliniques

À Montréal, Dr Jean-Sébastien Delisle mènera des travaux pour la première phase d’un essai clinique portant sur l’immunothérapie afin de redonner aux patients possédant des déficiences immunitaires la possibilité de combattre le virus d’Epstein-Barr (EBV). Il s’agit d’un virus humain très répandu, mais peut cependant mener au développement de divers cancers chez les gens ne pouvant le combattre. La technique qui sera utilisée lors de l’essai clinique qui se déroulera en collaboration avec l’un des centres affiliés de CellCAN, le Centre d’excellence en thérapie cellulaire (CETC), consiste à prélever des cellules immunitaires chez le patient afin de les cultiver en laboratoire et de les « dresser » à attaquer le virus. Si le traitement fait ses preuves lors de l’essai clinique de phase 1, la même méthode pourrait être utilisée pour produire des cellules immunitaires ciblant d'autres virus courants. Selon le communiqué de presse, il pourrait même être possible de produire des cellules capables de reconnaître et de combattre plusieurs virus à la fois!

Traitements prometteurs

Les avancées scientifiques dans le domaine de la thérapie cellulaire ont non seulement des impacts sur les vies humaines, mais aussi sur celles des animaux. En effet, certains hôpitaux vétérinaires américains offrent désormais des thérapies à base de cellules souches afin d’offrir une alternative aux médicaments contre la douleur à nos petits compagnons! La procédure, qui consiste à prélever des cellules souches dans le gras de l’animal et à les cultiver et activer en laboratoire avant de les réinjecter chez l’animal permet ainsi de réparer certains tissus. Les propriétaires d’animaux ont noté une amélioration de la condition de leur animal en moins de 10 jours alors que les effets bénéfiques se prolongent sur une période allant à plus d’un an.

La nouvelle la plus marquante de janvier 2016 est très certainement celle d’un potentiel traitement pour certaines personnes atteintes de la sclérose en plaques. En effet, une greffe de cellules souches pourrait constituer une nouvelle avenue de traitement pour cette maladie neurodégénérative, voire même une option pour renverser l’invalidité créée par cette maladie.

Investissements majeurs

Janvier porte aussi son lot de bonnes nouvelles économiques : le gouvernement du Canada, via FedDev Ontario, en partenariat avec GE healthcare ont investi 40M$ afin de construire avec le CCRM (Centre for commercialization of Regenerative Medicine) le nouveau centre des technologies cellulaires thérapeutiques avancées à Toronto. « Le centre a été créé pour accélérer le développement et l'adoption des technologies de fabrication cellulaire afin d'améliorer l'accès des patients à de nouvelles thérapies axées sur la médecine régénératrice. Le CCRM et GE accueilleront des partenaires des secteurs pharmaceutique et biotechnologique, ainsi que des sociétés de thérapie cellulaire dans le but de donner vie à cette initiative. » C’est une excellente nouvelle qui permettra au Canada de continuer de se positionner comme leader mondial dans le domaine de la médecine régénératrice et de la thérapie cellulaire!

Les cellules souches à l'essai pour traiter la sclérose en plaques

Le 18 janvier dernier, la BBC diffusait un documentaire qui allait propager l’espoir d’une guérison pour la maladie de la sclérose en plaques. Le documentaire présente l’histoire de plusieurs patients, qui après avoir reçu un nouveau traitement à base de cellules souches, ont vu une régression de leurs symptômes. Une des patientes, Holly Drewry, qui était entrée à l’hôpital en fauteuil roulant a même pu en ressortir en marchant!

Bien que le traitement à base de cellules souches n’ait été utilisé que sur quelques patients présentant une forme particulière (dite cyclique ou récurrente-rémittente) de la maladie jusqu’à présent, il démontre un grand potentiel. Comme le souligne le professeur Basil Sharrack, du Sheffield's Royal Hallamshire Hospital : "L’identification d’un traitement pouvant potentiellement renversé l’invalidité est un exploit majeur."

La sclérose en plaques est une maladie neurodégénérative. Le système immunitaire de la personne atteinte attaque la couche superficielle entourant les nerfs (la myéline) dans le cerveau et la colonne vertébrale. Cette attaque engendre ce que l’on pourrait comparer à un court-circuit du système nerveux qui peut éventuellement mener à un état d’invalidité.

Le traitement qui a été testé en est en fait un qui est déjà utilisé dans le cas de certains types de cancers, du lupus, de l’arthrite rhumatoïde et du diabète de type 1. Le traitement consiste à redémarrer le système immunitaire avec des cellules qui ne sont pas atteintes par la sclérose en plaques. Pour se faire, des cellules souches sanguines sont prélevées chez le patient souffrant de la maladie. À ce stade de développement, ces cellules ne sont pas atteintes par la maladie. Elles seront ensuite réinjectées dans le patient une fois que son système immunitaire malade aura été détruit à la suite à un traitement de chimiothérapie.

À ce jour, il a été démontré que chez les patients souffrant de sclérose en plaques de forme rémittente-récurrente, le traitement par greffe de cellules souches pouvait mener à une réduction de 64 % de l’invalidité en moyenne. Plus de 80 % des patients traités et suivis sur une période de quatre ans n’ont pas eu de rechute alors que 87 % n’ont eu aucune détérioration de leur niveau d’invalidité.

Les spécialistes se montrent cependant prudents devant ces résultats puisque ce sont uniquement des patients présentant une forme particulière de la maladie qui ont reçu le traitement jusqu’à ce jour. De plus, d’autres essais cliniques devront être menés avant que ce traitement puisse être disponible à grande échelle. D’ailleurs, un essai clinique portant sur la sclérose en plaques est présentement en cours à Winnipeg au Canada, utilisant cette fois-ci pour la première fois des cellules souches mésenchymateuses. L’essai vise à développer un traitement qui pourrait soulager les personnes souffrant de la sclérose en plaques de leurs symptômes.

Le secret de la formation des cellules sanguines enfin dévoilé!

Une percée scientifique majeure va peut-être nous obliger à réécrire les manuels! Les travaux du Dr John Dick, de l’Université de Toronto., révèlent en effet que « la différenciation des cellules souches telle que nous la voyions classiquement n’a même jamais existé ». Ses travaux ont été publiés dans la revue Science.

Les cellules souches utilisent... des raccourcis !
La différenciation est le processus qui permet à une cellule souche de se spécialiser à chaque division, jusqu’à devenir une cellule adulte remplissant un rôle particulier. Si on prend comme exemple le sang, la différenciation permet à une cellule souche sanguine (ou hématopoïétique) de devenir un globule rouge, un globule blanc, ou une plaquette. 

On pensait jusqu'à présent que la différenciation se produisait en utilisant de multiples étapes consécutives le long d'une route précise. On sait maintenant qu'il existe des raccourcis pour la production de certaines cellules sanguines. Ceci remet en question tous les dogmes dans ce domaine. Selon le Dr Dick: « les différents types de cellules du sang se forment très rapidement à partir de la cellule souche sanguine, et non après plusieurs étapes du processus de différenciation, tel qu’il était traditionnellement pensé».

Un grand impact en médecine?
L’impact de cette découverte peut paraître très académique, mais elle pourrait en fait changer complètement les stratégies que les médecins utilisent pour traiter une leucémie ou une anémie. De plus, notre meilleure compréhension de la différenciation des cellules souches pourrait permettre de produire et de conserver adéquatement des stocks de cellules souches sanguines en laboratoire. En effet, ceci est aujourd'hui impossible à faire et représente un enjeu majeur qui limite la quantité de cellules disponibles pour traiter les patients. Il est possible d’écouter les commentaires du Dr Dick sur sa découverte ici.

La communauté oeuvrant dans le domaine des cellules souches perd un être cher

(Texte original en anglais par Joe Sornberger. Traduit par CellCAN.)

La communauté des cellules souches est accablée par la perte de l'un de ses plus chers champions, Andrew David Lyall.

M. Lyall — Drew pour tous ceux qui le connaissaient — fut le premier directeur exécutif du Réseau de cellules souches. Pendant plus de 12 ans, il a aidé à construire le Réseau en une centrale de recherche et de développement, internationalement respectée. Il est mort à l'hôpital Élisabeth-Bruyère à Ottawa, samedi 16 janvier 2016, quelques jours avant son 50e anniversaire, après une bataille de huit ans avec le mélanome.

« Il a fait plus que quiconque qui n'était pas scientifique pour faire progresser le domaine des cellules souches au Canada, » a déclaré James Price, président et chef de la Fondation Canadienne de Cellules Souches, où M. Lyall a auparavant servi en tant que directeur. « Il a stimulé l’esprit de collaboration qui remonte à James Till et Ernest McCulloch et qui a été essentiel au succès du champ au cours des 15 dernières années. »

Dr TilI, le partenaire survivant du duo de recherche qui a prouvé l'existence des cellules souches il y a plus de 50 ans déjà, a crédité M. Lyall pour son rôle à persuader les scientifiques en cellules souches partout au Canada à mettre en commun leurs efforts. « Drew a joué un rôle crucial dans le succès du Réseau, qui a construit une communauté extraordinaire de chercheurs et d’universitaires. Il a également joué un rôle important dans la création de plusieurs autres initiatives novatrices, comme la Fondation Canadienne de Cellules Souches. Les répercussions se feront sentir pendant des années. »

Tout en se préparant à sa propre mort imminente, M. Lyall est resté un modèle de dignité et de calme. Il a gardé ses amis à jour via un blogue privé, animé et souvent drôle. Lors de son traitement qui est passé de thérapeutique à des soins palliatifs, il était réaliste, mais infailliblement optimiste. Il a souligné qu'il était « très reconnaissant pour une vie grandement appréciée » et a encouragé ses amis à écrire des lettres à leurs propres enfants, comme il l'avait fait, en leur disant « ce que vous appréciez sur eux, les bons moments que vous avez eu et les choses que vous auriez aimé faire ensemble. » Un organisateur jusqu’à la fin, il a utilisé son temps à la maison de soins palliatifs pour de créer un fonds à son nom destiné à la Fondation du cancer de la région d’Ottawa.

Dre Connie Eaves, une éminente scientifique en cellules souches qui a contribué à mettre sur pied le Réseau de Cellules Souches, a rappelé comment M. Lyall avait fait une impression indélébile pendant son entretien d'embauche.

« Ron Worton (directeur scientifique et fondateur du Réseau) m’a parlé de Drew juste avant que nous l’interviewions — moi par téléconférence — pour le poste le plus élevé dans le groupe d’administration. L’intelligence et la minutie de Drew, combinées avec son enthousiasme irrésistible pour travailler dans le monde des découvertes sans trop de règles, ont été captivantes. Nous étions tellement chanceux qu'il se joigne à nous. Le monde a perdu une bonne personne très spéciale."

L'influence de M. Lyall a été ressentie bien au-delà des frontières du Canada. En tant qu'un des fondateurs du International Consortium of Stem Cell Networks, il a travaillé en étroite collaboration avec des collègues du monde entier, leur demandant de mettre en commun leurs talents afin de trouver des remèdes et sauver des vies.

« C'était son style de leadership unique qui a permis à tous ces différents pays de se réunir et de partager une perspective commune de ce qui était possible », a déclaré Nancy Witty, directrice générale de l'International Society for Stem Cell Research. « Il n’y a que quelques personnes qui ont cette capacité de par leur personnalité particulière de nous réunir afin que l’on devienne amis et collègues, se souciant les uns des autres. »

Le style peut être mieux décrit comme une décontraction désarmante, détendu à la limite de la nonchalance. Il pouvait monter sur un podium de conférence, sans se soucier que sa chemise ne soit pas parfaitement mise dans son pantalon, et captiver un auditoire avec une présentation engageante, donnée avec cet accent écossais n’ayant rien perdu de sa saveur depuis qu’il a déménagé au Canada de l'Écosse à la fin 1992.

« Il était incroyablement intelligent, mais ça ne se voyait pas immédiatement parce qu'il n'avait pas le type homme d’affaires » a déclaré Shannon Sethuram, qui a travaillé étroitement avec M. Lyall au Réseau de cellules souches pendant cinq ans et, plus récemment, à BioCanRx, un autre réseau de recherche financé par le fédéral. « Il y avait quelque chose de très décontractée chez lui qui évoquait sa confiance en lui. Il a été, sans exception, la meilleure personne avec qui j’ai travaillé."

M. Lyall est né le 21 janvier 1966 à Édimbourg. Il était le fils de David Lyall, un pasteur presbytérien, et Margaret Lyall. Il était également le frère de Catherine Slatter. Il a étudié la politique, la philosophie et l’économie à Oxford, mais a été comptable de profession. Il a déménagé au Canada pour se rapprocher de Suzanne Loch, une institutrice d'Ottawa qu'il avait rencontré lors d'un voyage. Ils se marient en 1993 et ont deux enfants, Heather, 15 ans, et Matthew, 12 ans.

« Drew était de passage au Canada quand il a rencontré Suzanne dans un train, et, étant totalement et de manière compréhensible charmé, il a décidé de prolonger son séjour, » a déclaré Patrick Lafferty, un mentor pour Drew quand il est venu travailler au bureau d'Ottawa de Coopers & Lybrand (qui deviendra plus tard PriceWaterhouse Coopers — PwC). « Notre cabinet du Royaume-Uni avait un modèle enviable d'embaucher les diplômés des arts libéraux les plus brillants de leurs universités pour ensuite leur apprendre la comptabilité et la réalisation d’audit. Drew entrevoyant n'importe quel défi comme une opportunité, commençait par y réfléchir, revenait quelques jours plus tard pour contester certaines des hypothèses de départ, et puis offrait une réelle approche de réalisation afin d’en assurer la réussite."

M. Lafferty admirait l’amour pour la vie de M. Lyall. « Dès la première fois, il se donnait corps et âme : dans son premier match de baseball, son premier match de hockey, chaque party de bureau, collecte de fonds de charité et événement sportif, et bien sûr, dans son merveilleux mariage avec Suzanne. »

Bien que pas particulièrement athlétique – il a joué au soccer récréatif et pris des leçons de patinage — M. Lyall était un fan de sport, et a fidèlement suivi l’équipe du Hibernian FC du North Edinburgh’s Leith. Les « Hibs », écrit-il dans son blogue, « n'ont pas gagné la principale coupe d'Écosse depuis 114 ans maintenant ». Il savait qu'ils n'étaient pas très bons, a déclaré son ami Randy McIntyre, « mais il était très fier d'eux ». Au Canada, il a rapidement adopté le football américain, voyageant même dans le Wisconsin pour voir jouer son équipe préférée, les Packers de Green Bay, et acheter des chapeaux "cheesehead" pour ses enfants. Pendant les fêtes de Noël, il a pu quitter la maison de soins palliatifs pour une matinée, afin de regarder le « foot » avec ses amis autour d'un petit-déjeuner anglais complet dans un pub d'Ottawa. Il a suivi également les hauts et les bas des Sénateurs d'Ottawa jusqu'à quelques jours avant sa mort.

M. Lyall a beaucoup voyagé, visitant plus de 80 pays, mais a quitté le monde déplorant n’avoir jamais pu visiter le Machu Picchu, la citadelle Inca de la Cordillère des Andes du Pérou. Un lecteur vorace, il pouvait autant parler des romans populaires de Nick Hornby que de débattre des théories de Christensen sur l'impact des technologies perturbatrices dans les industries établies.

Sans aucune formation scientifique à proprement parler, il comprit rapidement les subtilités du domaine complexe qu'il défendait. Une force tranquille mais persuasive, M. Lyall ne sentait pas le besoin d'être considéré comme la personne la plus intelligente dans la salle. « Mais il l’était souvent, » a déclaré le Dr Michael Rudnicki, directeur général et scientifique du Réseau de cellules souches. « Les vrais leaders ne s'imposent pas. Ils préparent le terrain. Il était un bâtisseur qui voulait faire de grandes choses. »

Dr Rudnicki croit que l’héritage professionnel de M. Lyall est une communauté des scientifiques en cellules souches, répartie partout au Canada, qui a accepté de collaborer ensemble sous la bannière du Réseau. « La nature de la communauté reflète qui il était et comment il interagissait avec les gens. »

Dre Janet Rossant, présidente et directrice générale de l'Ontario Institute for Regenerative Medicine, le confirme. « Drew était un véritable héros des cellules souches », dit-elle. « Il était le ciment qui unissait le Réseau, soit en orientant la science, soit en prônant pour une banque de cellules souches de sang de cordon sur la Colline, ou en animant le party lors de la soirée annuelle au pub du Réseau. »

Ces sentiments ont été repris par Prof. Tim Caulfield, Chaire de recherche du Canada en droit et politique de la santé à l'Université de l'Alberta. "Un maître pour rassembler les gens, Drew a fait beaucoup pour aider le Canada à bâtir une communauté sur les cellules souches. Il a toujours semblé être en son centre. » Et selon le Dr Sam Weiss, directeur du Hotchkiss Brain Institute de l'Université de Calgary : « Drew était une personne chaleureuse et merveilleuse à connaître, avec qui boire un verre et avec qui partager les découvertes provenant de la collaboration et de l'amitié. »

M. Lyall a été l'une des personnes clés qui a permis aux chercheurs en cellules souches de conceptualiser la commercialisation de leur travail afin d’en découler des thérapies cliniques. Dr Michael May, président et directeur général du Centre pour la commercialisation de la médecine régénératrice, a déclaré que son organisation, incubée par le Réseau, n'existerait pas sans la contribution de M. Lyall.

« Drew a joué un rôle critique dans l’implication de la communauté universitaire et dans la facilitation des rapports avec les partenaires académiques, » a déclaré M. May. « Il m'a aidé, personnellement, à bâtir des relations avec la communauté canadienne, ainsi qu’à l’étranger. Il était très généreux de son temps, de ses idées et de son réseau. »

M. Lyall a également contribué au développement de CellCAN, le Réseau de médecine régénératrice et de thérapie cellulaire, créé pour accélérer les progrès dans les thérapies cellulaires. « Drew et le Réseau de cellules souches ont été une force motrice dans l’unification des centres impliqués dans la fabrication de cellules. Ils ont permis de concrétiser les résultats de recherche vers le chevet des patients ayant besoin de thérapies novatrices et efficaces, » dit Dr Denis Claude Roy, directeur général de CellCAN. « La confiance et l’implication de Drew ont été cruciales dans l’avènement de CellCAN. »

M. Lyall, qui était également un ancien étudiant de la Stanford Graduate School of Business, a quitté le Réseau de cellules souches en 2013 pour devenir directeur général des Instituts de recherche en santé du Canada. Toutefois, il a quitté l'an dernier pour joindre le Dr John Bell qui a lancé BioCanRx pour faire avancer les anticancéreux biothérapeutiques.

« Dès le début, j’ai consulté Drew pour quelques conseils sur la meilleure façon de mettre sur pied une proposition de réseau, » dit le Dr Bell. "J’ai reçu beaucoup plus que des conseils. Drew m’a inculqué une vision de ce qu'un réseau pouvait être et de la valeur qu'il pouvait apporter aux patients atteints de cancer. Une fois l’obtention de la subvention, je savais que j'avais besoin d'un grand président-directeur général pour amener le réseau à son plein potentiel. En un rien de temps, Drew a été en mesure de rassembler une équipe très expérimentée et motivée, et BioCanRx a été lancé, ce qui a grandement reflété à quel point les gens aimaient travailler avec lui. Chaque jour que j'ai travaillé avec mon ami Drew était amusant — il avait un impressionnant sens de l'humour — et m'a permis d’avoir confiance que BioCanRx serait un succès. »

Prof. Bartha Maria Knoppers, directrice du Centre de génomique et de politiques de l’Université McGill a admiré M. Lyall, car il allait « toujours au-delà des frontières et des disciplines » et elle voyait en lui « un vrai gentleman dont la franchise et la vision engendraient confiance et participation ».

Dr Fabio Rossi, directeur par intérim du Centre de recherches biomédicales de l'Université de Colombie-Britannique, a dit que M. Lyall a été une des personnes des plus charmantes avec qu'il a eu le plaisir de travailler. "Son optimisme contagieux et son enthousiasme motivaient tout le monde autour de lui. Il était vraiment le centre de gravité du Réseau et la principale raison qui en a fait un succès. »

Dr Rudnicki, qui a travaillé aux côtés de M. Lyall pendant de nombreuses années dans le Réseau, a déclaré que sa mort marque une perte immense non seulement pour sa famille, les amis et les collègues, mais pour les sciences de la santé. « Il avait beaucoup plus à contribuer ».

(Joe Sornberger, Directeur des programmes de communication pour la Fondation canadienne des cellules souches, est l’auteur de Dreams & Due Diligence — Till and McCulloch’s Stem Cell Discovery and Legacy. Ce collectif de citations provident d’entrevues et de correspondence par courriel.)

Des chercheurs ont créé des reins miniatures

La fabrication d’organes miniatures, appelés organoïdes, continue d’engendrer des découvertes majeures dans le traitement de plusieurs maladies. Après les minicœurs et les minicerveaux, la plus récente percée est la fabrication de reins miniatures.

Les chercheurs ont réussi à fabriquer des organoïdes contenant tous les éléments d’un rein grâce à des cellules souches pluripotentes induites (iPS). Les minireins ainsi créés réagissent aux dommages de la même façon que des reins humains, ce qui les rend parfaits pour tester l’efficacité de nombreux traitements innovants en laboratoire. En utilisant une technique de modification génétique nommée CRISPR, les chercheurs ont aussi intégré à ces minireins des gènes causant des maladies rénales comme la glomérulonéphrite ou la maladie polykystique, afin de mieux comprendre le développement et l’évolution de ces maladies.

"La mutation d'un seul gène entraîne des changements dans la structure du rein qui sont associés à des maladies rénales chez l'homme, ce qui permet donc de mieux comprendre la pathologie et de s'en servir comme modèle pour le développement de nouveaux médicaments pour traiter ces maladies" explique l'auteur senior de l'étude.

Les maladies rénales affectent plus de 700 millions de personnes à travers le monde. Dans plusieurs cas, envoyer le patient en dialyse plusieurs fois par semaine ou le recours à la transplantation sont les seules options. Les travaux utilisant les reins miniatures sont donc porteurs d’espoir pour des millions de patients.

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Guérir un bébé dans le ventre de sa mère grâce aux cellules souches

Et s’il était possible de guérir d’une maladie grave avant même d’être né? C’est l’espoir soulevé par les travaux d’une équipe de chercheurs de l’Hôpital Great Ormond Street, à Londres. En janvier 2016, ils lanceront une étude clinique visant à traiter des bébés atteints de la maladie des os de verre alors qu'ils sont encore dans le ventre de leur mère!

Un espoir de traitement pour une maladie génétique rare incurable

La maladie des os de verre est causée par un défaut génétique affectant la production de collagène, un élément important pour la solidité des os. Le collagène produit par les malades est soit extrêmement fragile, soit inexistant, ce qui entraîne des fractures à répétition. Il n’est d’ailleurs pas rare que les enfants atteints naissent avec des fractures ou se brisent les os une dizaine de fois par année. Jusqu’à aujourd’hui, aucun traitement ne pouvait guérir de cette maladie rare, qui affecte une personne sur 25 000.

En injectant des cellules souches chez le bébé in-utero, les chercheurs espèrent rétablir la production de collagène dans les os. Il s’agit de la première véritable étude clinique utilisant cette méthode.

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Les cellules souches pourraient guérir la stérilité

La chimiothérapie est une arme particulièrement efficace contre le cancer, mais elle induit une longue liste d’effets indésirables chez les patients traités, dont le risque de stérilité. Jusqu’à maintenant, seule la congélation d’ovules ou de sperme donnait la possibilité de concevoir des enfants après un traitement qui l’avait engendré. Cependant, des chercheurs égyptiens ont fait une découverte qui pourrait permettre de régénérer les ovaires endommagés par la chimiothérapie et de redonner aux femmes la capacité de tomber enceinte.

Les travaux de l’équipe de Dre Sara Mohamed, de l’École médicale Mansoura, ont permis de régénérer le tissu ovarien de souris en y injectant des cellules souches mésenchymales. En quelques semaines, les chercheurs ont observé une hausse des niveaux d’estrogène et de progestérone, des hormones essentielles pour la grossesse, ainsi que du nombre de follicules ovariens, tissu où est entreposé l’ovule juste avant d’être relâché. Les souris ainsi traitées ont pu avoir des portées de souriceaux, malgré la haute dose de chimiothérapie reçue avant le traitement.

Pour Dre Mohamed, « la stérilité est un problème courant suite à une chimiothérapie et les statistiques qui le montrent ne cessent d’augmenter. Nous sommes en train de nous préparer pour transférer cette technologie vers l’humain. Cette approche est un grand espoir pour les femmes stériles. »

Pour Owen Davis, président de l’American Society for Reproductive Medecine (ASRM), « si cette méthode peut être appliquée aux femmes ayant perdu la capacité d’avoir des enfants après une chimiothérapie, cela serait une réussite immense. »

Ces travaux ont été présentés au congrès annuel de l’ASRM.

Recréer des cœurs grâce aux imprimantes 3D

Recréer des organes est le rêve de plusieurs chercheurs en médecine régénératrice. Même s’il est possible d’assembler plusieurs couches de tissus en laboratoire, générer un organe complet en trois dimensions reste hors d’atteinte… jusqu’à aujourd’hui. En utilisant une imprimante 3D grand public ainsi que des matériaux organiques comme du collagène et de la fibrine, des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon, à Pittsburgh, ont fabriqué une structure ayant la forme d’un cœur. Celle-ci pourrait un jour servir à recréer un cœur fonctionnel pour des humains.

Imprimer des organes

L’imprimante 3D a révolutionné plusieurs industries et est couramment utilisée en ingénierie. Toutefois cette nouvelle méthode reste peu utilisée en médecine. Normalement, une imprimante 3D utilise des matériaux rigides, comme le plastique ou le métal. L’appareil dépose les matériaux couche par couche pour obtenir un objet physique en trois dimensions. Mais le problème avec des matériaux organiques est qu’ils sont beaucoup trop mous pour être manipulés de cette manière, et s’affaissent avant d’avoir pris la forme demandée.

« Nous avons développé une façon d’imprimer ces matériaux mous à l’intérieur d’une structure de support, explique le Dr Adam Feinberg, professeur associé au département d’Ingénierie, de Bio-Ingénierie et des Sciences des Matériaux à l’Université Carnegie Mellon. Plus simplement, nous avons imprimé un gel à l’intérieur d’un autre gel plus résistant. Cela nous permet de mieux contrôler la position du matériel mou, et ce, couche par couche. » Ce matériel de soutien fond à 37 degrés Celsius, ce qui permet de facilement récupérer le biomatériau 3D qu’il renferme.

La prochaine étape pour les chercheurs est de faire migrer des cellules cardiaques à l’intérieur du biomatériau 3Dqu’ils ont créé. Cette méthode de repopulation cellulaire a déjà été utilisée dans des modèles de cœurs ou de membres, mais ces exploits ont tous été réalisés à partir de structures organiques prélevées chez l’animal. La méthode de l’équipe américaine serait la première fois où un organe serait recréé à partir d’une structure complètement artificielle.

Faire pousser un intestin en 3D

Les patients ayant des lésions graves à l’intestin pourront bientôt compter sur la médecine régénératrice. Jusqu’à maintenant, la complexité de tels tissus rendait difficile leur fabrication en laboratoire. Cependant, en octobre 2015, des chercheurs du Johns Hopkins Children's Center ont enfin réussi à créer un organe fonctionnel complet. Ils ont ainsi combiné des cellules souches avec d’autres types de cellules matures, pour créer un tissu fonctionnant aussi bien qu’un intestin normal. Cette expérience est un pas de plus vers le traitement de maladies graves comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse ainsi que plusieurs maladies infectieuses ou cancéreuses qui s’attaquent à l’intestin.

Progresser couche par couche

Pour reconstituer un organe complexe, il faut produire plusieurs sortes de cellules et les organiser de façon précise. Afin de guider les cellules souches dans ce processus, les chercheurs ont utilisé une structure biodégradable normalement employée pour faire des points de suture qu’ils ont modelée en trois dimensions.

Ils ont ensuite ajouté des globules blancs ainsi que d’autres types de cellules et des bactéries normalement présentes dans l’intestin. Toutes ces interactions ont permis aux cellules souches de générer les couches principales d’un intestin normal, ce qui est impossible avec des méthodes de cultures traditionnelles.

« Nos expériences démontrent que le tissu créé en laboratoire possède une architecture et une composition très proches de celles d’un intestin humain normal », explique David Hackam, chirurgien en chef du Johns Hopkins Children's Center et chercheur principal de cette étude. « Cela nous donne un véritable espoir que notre modèle puisse un jour être utilisé pour réparer l’intestin. » Même si les chercheurs précisent qu’aucun tissu n’est encore prêt à être transplanté chez un humain, leurs résultats sont une grande avancée dans cette direction.

Bilan de la journée d'information sur la thérapie cellulaire et midi-causerie

Le jeudi 5 novembre 2015 s’est tenue sur la Grande-Place du complexe Desjardins à Montréal, la première journée d’information sur la thérapie cellulaire organisée par CellCAN. Plus de 150 personnes ont pris le temps de venir rencontrer et discuter avec l’équipe de CellCAN ainsi qu'avec nos partenaires, ThéCell – Le réseau de thérapie cellulaire et tissulaire du FQRS, et la Société de leucémie et lymphome du Canada. Les participants ont ainsi pu démystifier les mythes et réalités des cellules souches et s’informer des avancées de la recherche dans ce domaine.

CellCAN avait assemblé un panel d’experts pour une midi-causerie animée par le journaliste Mario Proulx. Le panel, composé du Dr Denis Claude Roy, de la sociologue Céline Lafontaine et des patients William Brock et Érik Kudelka, a échangé sur le potentiel réel des cellules souches, notamment à travers le témoignage de patients guéris grâce à la thérapie cellulaire, et sur les enjeux éthiques liés à cette médecine révolutionnaire. Cette discussion passionnante a permis à plus de 250 personnes d’en apprendre davantage sur la thérapie cellulaire et de poser leurs questions au panel.

Cet événement a également été très enrichissant pour l’équipe de CellCAN qui a pu identifier des écarts de connaissances intéressants à combler, ainsi que des idées pour améliorer ses outils d’information pour le grand public.

Nous désirons remercier nos partenaires de leur présence, ainsi que tous les participants qui ont fait de cette journée un succès par l’intérêt démontré envers la thérapie cellulaire et la médecine régénératrice.

Cet événement a été filmé et sera bientôt disponible sur notre site internet et sur nos médias sociaux.

Restez à l’affût, d'autres évènements à travers le Canada sont en préparation!

Guérir le Parkinson avec un dérivé de la peau

Des chercheurs de la Saskatchewan s’attaquent à la maladie de Parkinson à l’aide de la thérapie cellulaire. Ce type de traitement n’a rien de neuf en soi; utiliser des cellules souches pour traiter les maladies du cerveau a en effet été tenté à maintes reprises au cours des 20 dernières années. Ce qui rend le projet du Dr Ivar Mendez différent, c’est la méthode qu’il compte utiliser : fabriquer des neurones spécialisés directement à partir des cellules de peau du patient.

La maladie de Parkinson touche une dizaine de millions de personnes à travers le monde. Elle entraîne la mort des neurones fabriquant la dopamine, une molécule permettant aux cellules du cerveau de communiquer entre elles. Sans cette molécule, le cerveau est incapable de contrôler les mouvements du corps, ce qui cause de la rigidité, des tremblements, des problèmes respiratoires et peut même mener à la démence.

Une méthode qui a du potentiel

En transformant des cellules de peau en cellules souches, puis en les guidant pour devenir des neurones producteurs de dopamine, le Dr Mendez espère réparer les dommages de la maladie de façon permanente. Sa technique permettrait aussi d’éviter la prise de doses importantes d’immunosuppresseurs, ce qui serait nécessaire avec des traitements à base de cellules souches embryonnaires ou provenant d’un donneur adulte.

Le Dr Mendez est sûr qu’il pourra passer aux essais humains d’ici les trois prochaines années. « Nous sommes très avancés et il est parfaitement réaliste de passer à l’essai clinique, affirme-t-il. Nous devons seulement être certains de ce que nous avons observé en laboratoire afin de pouvoir garantir que l’essai sera un succès. »

Affamer les cellules souches cancéreuses : une nouvelle approche thérapeutique

La recherche sur le cancer a rapidement progressé depuis que certains types de cellules souches ont été identifiés comme en étant à l’origine. Ceci a permis d’identifier de nouveaux moyens de s’attaquer aux cellules tumorales et d’empêcher leur croissance. Récemment, un groupe composé de chercheurs japonais et coréens a découvert une différence dans la façon dont les cellules souches cancéreuses se nourrissent. Ceci pourrait permettre de frapper la tumeur à la source, donnant ainsi une nouvelle arme aux médecins pour sauver des vies.

Une armée marche avec son estomac

En étudiant comment les cellules souches responsables de leucémies se comportent en laboratoire, les chercheurs ont découvert qu’elles accumulent certains éléments nutritifs en beaucoup plus grande quantité que des cellules souches normales, ce qui s’explique par leur plus grande activité. Mais, plus important encore, les chercheurs ont découvert qu’en bloquant les récepteurs responsables de cette accumulation, ils diminuaient significativement les chances de retour du cancer à la suite d’un traitement.

« Notre approche consiste à utiliser un inhibiteur pour désactiver l’un des processus essentiels à l’alimentation des cellules souches leucémiques, explique le Dr Kazuhito Naka, l’un des chercheurs participant à l’étude. Combinée à un traitement classique (inhibiteur de tyrosine kinase), elle pourrait permettre des avancées thérapeutiques majeures pour les patients leucémiques, voire le développement d’un nouveau type de traitement. »

Rendre la vue aux plus pauvres

La médecine régénératrice a le potentiel d’aider des millions de personnes à travers le monde, mais ceux qui en ont le plus besoin n’y ont parfois pas accès, faute de moyens ou d’infrastructures. Des chercheurs de l’Université d’Oslo tentent de remédier à ce problème en développant des techniques accessibles aux pays en développement. L’une d’elles pourrait permettre de traiter un nombre important de malades souffrant de perte de vision, simplement à l’aide de cellules souches provenant de la bouche.

De la bouche jusqu’à l’œil

Une diminution de la transparence de la cornée (partie avant de l’œil) suite à des blessures peut entraîner une importante perte de vision. Celle-ci est facilement traitable au Canada par le prélèvement puis le transfert des cellules souches de l’œil intact vers les zones endommagées. Toutefois, cette méthode nécessite une technique méticuleuse et des installations coûteuses qui ne sont pas disponibles dans tous les pays. En cultivant en laboratoire des cellules prélevées dans la cavité buccale, puis en les greffant à la surface de l’œil, les chercheurs norvégiens ont réussi à redonner une vue claire à plus des trois quarts des patients traités, tout en leur évitant de prendre des médicaments antirejet, souvent coûteux et entraînant de nombreux effets secondaires.

Accessible à tous

Les chercheurs travaillent actuellement sur les conditions de transport de ces cellules, afin que cette méthode devienne vraiment accessible aux pays du tiers-monde. « Aujourd’hui, nous ne pouvons utiliser des cellules buccales pour le traitement des aveugles que dans quelques centres spécialisés à travers le monde, indique Rakibul Islam, étudiant au doctorat affilié au projet. En identifiant les conditions optimales de préservation et de transport, nous pourrons vraiment rendre ce traitement accessible n’importe où. »

Huitième Journée de sensibilisation sur les cellules souches

Le 14 octobre 2015 marque la huitième Journée de sensibilisation sur les cellules souches (Stem Cell Awareness Day). Médiatisée par l’Institut californien de médecine régénératrice, cette journée permet de présenter au monde les avancées médicales majeures rendues possibles par l’utilisation des cellules souches, de brosser le portrait de la recherche actuelle en médecine régénératrice et d’exposer les technologies d’avenir dans ce domaine.

J’aime les cellules souches

CellCAN profite de cette journée pour lancer sa nouvelle adresse web http://jaimelescellulessouches.ca. Cette adresse, facile à mémoriser, permettra au grand public de trouver plus facilement le site d’information en pleine évolution de CellCAN. Afin de l'aider à mieux comprendre la médecine régénératrice, son potentiel et ses enjeux, nous y rapportons l’actualité internationale dans le domaine des cellules souches, et nous y offrons une information claire et accessible sur le sujet. En cette huitième Journée de sensibilisation sur les cellules souches, nous vous encourageons à partager les nouvelles de CellCAN sur vos réseaux sociaux afin de nous aider à accélérer la diffusion des connaissances.

Le pouvoir des cellules souches

Au cours des cinquante dernières années, les cellules souches sont devenues la pierre angulaire des traitements médicaux de pointe. Présentes à tous les échelons de la recherche, elles sont porteuses d’espoir pour des millions de patients souffrant de maladies aujourd’hui incurables. Elles permettent notamment de :

  • Mettre au point de nouveaux remèdes contre le cancer ou contre certaines maladies dégénératives en induisant le remplacement de cellules malades par des cellules saines;
  • Fabriquer des tissus qui peuvent être transplantés au patient afin de réparer des organes endommagés;
  • Fabriquer en laboratoire de mini-organes qui permettent d’étudier et de mieux comprendre le fonctionnement de certaines maladies.

CellCAN : un réseau de mobilisation des connaissances en thérapie cellulaire au service des Canadiens

Le réseau CellCAN vise à engager la population et les chercheurs à travers le Canada afin de partager les connaissances, de favoriser l’avancement de la recherche et d'accélérer le transfert des résultats de recherche en de nouveaux traitements pour les Canadiens.

CellCAN réunit cinq centres de thérapie cellulaire (Centre d’excellence en thérapie cellulaire, Centre multidisciplinaire de développement du génie tissulaire, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Philip S. Orsino Facility for Cell Manufacturing, GMP Alberta Cell Therapy Manufacturing) et deux centres d’expertise transversale (Michael Smith Laboratories de l’Université de Colombie-Britannique, Centre de génomique et politiques de l’Université McGill) affiliés qui possèdent un savoir-faire unique.

CellCAN favorise la collaboration de toutes les parties prenantes (chercheurs, instances gouvernementales, groupes de patients, fondations, entreprises privées, etc.) pour maintenir l’avance compétitive du Canada dans ce domaine.

En plus de soigner des millions de patients, les thérapies à base de cellules souches ont le potentiel de stimuler l’économie canadienne et de générer des économies importantes pour notre système de santé.

Participer et en savoir plus

Notez que le 5 novembre prochain sur la Grande-Place du Complexe Desjardins de Montréal, CellCAN présentera une journée d’information et un midi-causerie sur les cellules souches et la médecine régénératrice. L’événement est gratuit et ouvert à tous.

Bon #stemcellday!

L’équipe de CellCAN

Des cellules souches embryonnaires pour redonner la vue

Une opération historique a eu lieu à l’Hôpital pour la vision à Moorefield, en Angleterre, au mois de septembre dernier : pour la première fois, des chercheurs et médecins ont implanté un tissu recréé à partir de cellules souches embryonnaires dans l’œil d’une patiente atteinte de dégénérescence maculaire. L’opération a été un succès, et aucun effet secondaire n’a été observé jusqu’à maintenant. L’opération fait partie du projet nommé The London Project to Cure Blindness. Dix autres patients sont en attente d’une opération semblable dans ce cadre.

Redonner la vue aux aveugles

La dégénérescence maculaire est la principale cause de perte de vision dans le monde occidental. La variante traitée par l’opération, une dégénérescence dite « humide », survient lorsque des cellules rétiniennes meurent suite à l’apparition de vaisseaux sanguins anormaux qui endommagent l’arrière de l’œil. Pour le réparer, l’équipe britannique a d’abord recréé en laboratoire une partie du tissu endommagé (l’épithélium pigmentaire rétinien) en utilisant les cellules souches embryonnaires. Ils l’ont ensuite implanté directement sous la rétine, dans l’espoir que celle-ci se remette à fonctionner.

Selon le Dr Peter Coffey, de l’Institut d’ophtalmologie de l’University College London, codirecteur du London Project, « nous ne saurons pas avant Noël si la patiente constate une amélioration de sa vision et nous ne pourrons pas savoir combien de temps cette amélioration durera. Mais nous pouvons présentement observer que les cellules sont situées exactement là où elles devraient l’être et qu’elles paraissent en bon état ».

Pour le Dr Lyndon Da Cruz, le chirurgien qui a effectué l’opération, « c’est véritablement un projet de régénération d’organe. Si on pouvait réussir à remplacer les cellules qui ont été détruites et leur redonner leur fonctionnement normal, cela constituerait un bénéfice énorme pour toute personne ayant perdu la vue suite à cette maladie ».

Au Québec, une équipe de chercheurs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont a récemment réalisé une avancée majeure dans le traitement de la dégénérescence maculaire en parvenant à recréer un type de photorécepteurs (les cônes) à partir de cellules souches. La combinaison de ces divers traitements pourrait bien être la clé pour guérir la dégénérescence maculaire.

Un chercheur québécois redonne espoir aux patients atteint de dégénérescence maculaire

Une percée importante pour la régénération de la vue a été effectuée au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. L’équipe du Dr Gilbert Bernier a en effet réussi à créer des photorécepteurs à partir de cellules souches embryonnaires humaines, une première mondiale. Plus surprenant encore, les chercheurs ont démontré qu’une fois injectées dans des animaux de laboratoire, ces cellules migraient d’elles-mêmes vers la rétine et s’y implantaient. Ces résultats ont été publiés le 6 octobre 2015 dans la revue Developpement et ont été financés en partie par le Stem Cell Network, un partenaire important de CellCAN.

Ces cellules qui permettent de voir

Les cônes sont un type de photorécepteurs qui sont endommagés lors de diverses maladies, comme la dégénérescence maculaire. La dégradation de ces cellules se traduit par une perte importante et irréversible de vision chez le patient. Grâce à une protéine identifiée par le Dr Bernier, baptisée COCO, les chercheurs peuvent maintenant recréer des cellules de remplacement en laboratoire.

« Notre méthode a la capacité de transformer 80 % de nos cellules souches en cônes, explique le Dr Bernier. En seulement 45 jours, les cônes qu’on a laissé pousser forment spontanément un tissu rétinien organisé de 150 microns d’épaisseur (un dixième de l’épaisseur d’un cheveu). Cela n’avait jamais été fait auparavant. »

Un premier pas vers l’humain

Bien qu’il y ait encore beaucoup de chemin à faire avant que ce traitement puisse être utilisé chez l’humain, il s’agit tout de même d’un énorme pas en avant dans la lutte contre la cécité. Même si la différenciation des cellules de la rétine se fait maintenant assez facilement, le Dr Bernier précise toutefois que, pour réussir à guérir une maladie de l’œil telle que la dégénérescence maculaire, il faudrait recréer un tissu oculaire complet, qui lie ensemble tous les types de cellules que l’on retrouve dans la rétine, ce qui est beaucoup plus complexe à développer. Avant l’application humaine, la méthode du Dr Bernier pourra être utilisée pour étudier directement des photorécepteurs en laboratoire et tester différents traitements contre les maladies de la vision.

Du gras pour perdre du poids

Serait-il possible d’induire une perte de poids en ajoutant du gras dans le corps? C’est ce que laissent entendre les travaux d’une équipe de l’Université Berkeley, publiés en août dernier dans le journal Diabetes. Mais attention, il ne s’agit pas de n’importe quel gras : il s’agit de tissu adipeux brun, un gras présent en grande quantité chez les bébés mais qui est beaucoup plus rare chez l’adulte. Et ce gras est d’autant plus particulier qu’il a été produit à partir de cellules souches!

Augmenter la température

Le tissu adipeux brun est différent de la graisse blanche (responsable des problèmes de surpoids) en ce qu’il est rempli d’un nombre élevé de mitochondries, les centrales énergétiques du corps. Cela lui permet de rapidement brûler l’énergie accumulée sous forme de chaleur. En plaçant des cellules souches adipeuses provenant de graisse blanche dans un gel spécial, les chercheurs ont réussi à recréer du gras brun en laboratoire. Lorsque ce gras est implanté chez un animal soumis à un régime engraissant, celui-ci prend du poids deux fois moins vite qu’un animal non traité!

Les auteurs de cette étude affirment que leurs travaux pourraient aider à combattre l’obésité, le diabète, ainsi que d’autres désordres métaboliques. Ils poursuivent actuellement leurs recherches afin de s’assurer que leur découverte ait le même niveau d’efficacité chez l’humain.

Les cellules souches à la conquête des maladies rares

Les IPS, les cellules souches artificielles fabriquées à partir de peau d’un patient, remplissent leurs promesses plus tôt que prévu. Nous avons récemment appris qu’elles étaient utilisées pour fabriquer des mini-cerveaux, utilisés pour tester des médicaments. Grâce à cette méthode, des chercheurs de l’Université de Californie ont mis au point un nouveau traitement ciblant une maladie neurologique rare.

La maladie en question, nommée syndrome de duplication MECP2, est causée par une mutation du gène du même nom. Elle s’exprime de diverses façons et entraîne des problèmes musculaires, neurologiques et même immunitaires. Ce syndrome, comme la majorité des maladies orphelines, n’avait jusqu’à maintenant aucun remède. De plus, elle intéressait peu les compagnies pharmaceutiques, car le nombre limité de patients à traiter n’est pas profitable pour compenser les coûts de la recherche. Les symptômes des patients devaient donc être traités individuellement au fur et à mesure qu’ils se présentaient.

En reproduisant la maladie humaine en laboratoire grâce aux IPS, l’équipe californienne a eu la possibilité de tester différentes molécules dans l’espoir de trouver un remède. Elle a ainsi identifié une molécule capable d’inverser la progression de la maladie et même de réparer la mutation génétique à la source du problème.

Selon Alysson Muotri, à la tête de cette équipe de recherche : « Ce composé est excitant, car il n’a jamais été considéré pour le traitement de maladies humaines. Mais ce qui est encore plus impressionnant est la vitesse à laquelle nous l’avons découvert. Avec des souris de laboratoire, cela aurait pris une dizaine d’années et il n’aurait même pas été certain que les résultats obtenus eussent été utiles chez l’humain. » La modélisation de maladies grâce aux cellules souches pourrait être l’élément déclencheur d’une révolution dans la fabrication de médicaments.

De la lumière pour fabriquer des neurones

Une équipe de l’Université de Californie à San Francisco a développé une méthode pour guider la différenciation de cellules souches en neurones à l’aide de rayons de lumière. Bien qu’ayant initialement développé cette technique pour étudier le rôle de certains gènes dans la différenciation tissulaire, l’équipe du Dr Matthew Thompson espère pouvoir l’utiliser pour recréer rapidement des structures complexes en trois dimensions.

Éclairer la voie…

L’équipe californienne a ainsi modifié dans des cellules souches embryonnaires un gène (Brn2) très important pour guider la différenciation des cellules en neurones, afin qu’il s’active en présence de lumière bleue. Cette méthode a l’avantage d’éliminer la variabilité ainsi que les interactions imprévues qui peuvent survenir avec des milieux liquides, normalement utilisés pour induire la différenciation cellulaire.

Selon le Dr Thompson, « les cellules souches sont actives et interprètent constamment l’information, comme un cerveau. Si nous voulons les diriger efficacement, nous devons comprendre avec précision les mécanismes qui leur permettent d’interpréter cette information pour être certains que la cellule va faire ce qu’on lui demande ». Peut-être qu’un jour, recréer des tissus se fera simplement en exposant des cellules souches à différentes lumières de couleur? En attendant, il est possible de visualiser le résultat de cette méthode ici.

Les cellules souches dans le top 10 des technologies d'avenir

Selon le Globe and Mail, la recherche sur les cellules souches est l’une des 10 technologies d’avenir essentielles au développement économique canadien, avec des retombées potentielles importantes sur l’économie, mais aussi sur le système de santé. Ce message est envoyé en pleine période électorale alors que plusieurs voix se sont élevées, au sein de la communauté scientifique, pour réclamer un plus grand investissement public en médecine régénératrice.

Un financement difficile

Les cellules souches ont été découvertes au Canada dans les années soixante. Cette longueur d’avance s’est toutefois dissipée ces dernières années, alors que beaucoup de pays se sont démarqués grâce à des investissements majeurs dans le domaine. En 2004, l’état de Californie a injecté trois milliards de dollars dans la recherche sur les cellules souches. Le Japon, quant à lui, a investi un milliard en 2013. En comparaison, le Canada fait pâle figure : le plus récent investissement du gouvernement fédéral se chiffre à 114 millions sur 7 ans offerts à l’Université de Toronto.

Afin d’inverser le déclin canadien dans ce domaine, ces scientifiques, en association avec la Stem Cell Foundation, ont lancé une campagne de sensibilisation publique. Leur objectif : envoyer un message clair aux candidats aux prochaines élections fédérales pour obtenir un plus grand soutien envers la recherche sur les cellules souches.

Pour plusieurs chercheurs, les cellules souches ont non seulement le potentiel de guérir plusieurs maladies, mais aussi d’aider les gens à vieillir en meilleure santé. CellCAN oeuvre à exploiter pleinement ce potentiel en permettant un niveau de collaboration sans précédent entre tous les intervenants du domaine de la thérapie cellulaire : chercheurs, cliniciens, bailleurs de fonds, industrie, organismes caritatifs, membres du gouvernement, représentants des patients et population.

C’est pourquoi CellCAN appuie la démarche la Stem Cell Foundation et vous invite à participer en envoyant un message aux candidats et chefs de partis dans le cadre de cette campagne. Pour ce faire, rendez-vous sur le site de la Fondation Allons jusqu’au bout - réalisons les promesses des cellules souches.

Le 12 septembre, on pédalait pour la thérapie cellulaire!

Le 4e Défi Vélo – Roulons pour la thérapie cellulaire, qui a eu lieu le 12 septembre 2015, a connu un vif succès! Organisé par l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) dans le cadre du Défi des Cantons de l’Est de Vélo Québec, l’évènement a permis de récolter une somme de près de 48 000 dollars pour financer la recherche sur les cellules souches.

« Chaque année, nous doublons nos objectifs, affirme Pierre Fontaine, adjoint au directeur du Centre de recherche de l’HMR et coorganisateur du Défi. L’an dernier, nous étions une trentaine de participants et nous avions amassé une somme de 23 000 dollars. Cette année, nous étions une soixantaine et nous avons presque atteint l’objectif de 50 000 dollars. J’ai déjà hâte de voir ce que nous réaliserons l’an prochain! »

Patients et chercheurs unis pour la thérapie cellulaire

L’évènement avait pour but de réunir patients, médecins et chercheurs et d’affirmer qu’il est possible de se remettre d’une maladie grave comme la leucémie. Personne n’incarnait mieux cette assertion que l’une des porte-parole, Mai Duong. La jeune publicitaire avait ému le Québec en 2014 lors de sa recherche d’un donneur de moelle osseuse compatible. Malgré sa greffe récente, elle a tout de même réussi, avec sa fille, un parcours de 20 km!

Par sa présence, Annie Claude Gingras voulait honorer le lien qu’elle avait tissé avec le Dr Denis Claude Roy, lui aussi présent au défi. « C’était vraiment un moment précieux pour moi de revoir mon médecin traitant dans ces conditions, explique-t-elle. J’ai passé neuf mois à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont lors de ma greffe et c’est devenu comme ma deuxième maison. C’était important pour moi de pouvoir rendre à ceux qui m’ont aidé à survivre. »

Malgré la difficulté des différents parcours, plusieurs participants ont réussi à aller au bout de la distance minimale de 84 km. « C’était vraiment beau de voir tous ces gens pédaler ensemble, affirment avec enthousiasme Fannie Larochelle et Isabelle Savoie Rondeau, assistantes de recherche à l’HMR. C’était vraiment un parcours de niveau professionnel, mais on n’aurait pas pu avoir de plus belle journée pour l’essayer. »

Merci et bravo à tous les participants et… rendez-vous l’an prochain!

Comprendre une maladie à l'aide de cellules souches

Des patients atteints de myopathie de Duchenne (également appelée dystrophie musculaire de Duchenne ou DMD), une dégénérescence musculaire grave, auront bientôt de nouveaux espoirs de traitement grâce à certaines cellules souches. Selon les travaux de chercheurs basés à l’Université de Kyoto, au Japon, ces cellules constituent même un outil essentiel pour mieux comprendre la maladie.

Les IPS, un outil essentiel

En créant des cellules souches pluripotente induites (IPS) à partir de la peau de personnes atteintes de DMD, puis en les différenciant en muscle, les chercheurs ont pu assister en direct au développement de la maladie.

Ils ont ainsi découvert que l’apparition d’un défaut à la surface des cellules musculaires concernées cause une entrée incontrôlée de calcium qui entraîne rapidement leur mort. Pour Hidetoshi Sakurai, chercheur au Center for IPS Cell Research and Application, la découverte de ce défaut va grandement aider la recherche contre la DMD et pourrait mener à la mise au point de nouveaux médicaments révolutionnaires sous peu. Les chercheurs poursuivent maintenant leurs travaux afin d’identifier d’autres éléments importants dans le développement de la maladie.

Recréer un foie à l'aide de cellules souches

Les maladies du foie pourraient bientôt bénéficier d’un traitement cellulaire potentiellement aussi efficace qu’une transplantation d’organe. En effet, grâce à un groupe de chercheurs internationaux rassemblés par le National Institute of Health (NIH) et dirigés par l’Université de Californie, on sait maintenant quelles cellules souches sont responsables de la régénération spectaculaire du foie. Cette découverte pourrait avoir un impact important sur notre façon de traiter des maladies comme la cirrhose, l’hépatite ou certains cancers.

Un potentiel inépuisable

Le foie est connu depuis longtemps comme étant le seul organe capable de se régénérer naturellement. Cette propriété est à la base des greffes de foies, qui permettent d’obtenir un organe neuf à partir de seulement la moitié d’un foie provenant d’un être humain en bonne santé, le tout en moins de trois mois! On sait maintenant que c’est une cellule souche « hybride », capable à la fois de produire des cellules du foie et du canal biliaire, qui est à l’origine de cette régénération spectaculaire.

Beaucoup de scientifiques ont placé leurs espoirs de régénération des organes dans les cellules souches pluripotentes induites (IPS). Toutefois, le risque de croissance incontrôlée, de différenciations erronées ou de rejet empêche présentement l’utilisation de ces cellules en clinique. Les cellules souches de foie nouvellement identifiées pourraient être utilisables dans un avenir beaucoup plus proche et permettre ainsi de sauver des milliers de patients en attente d’un donneur compatible.

Les IPS maintenant plus simples à utiliser

Des chercheurs américains ont levé le voile sur la mystérieuse variabilité du rejet immunitaire dans les thérapies à base de cellules souches pluripotentes induites (IPS). Ces nouvelles informations pourraient grandement accélérer l’application de certaines thérapies à base d’IPS en clinique.

Les IPS, découvertes en 2006, ont fait entrer la médecine régénératrice dans une ère nouvelle, portant la promesse de recréer n’importe quel organe à partir de la peau du patient. Plusieurs chercheurs ont toutefois été surpris de constater que, dans certains cas, le corps rejetait ces nouveaux tissus. Ce comportement était totalement inattendu, le système immunitaire étant conçu pour ne pas attaquer ce qui provient du même corps que lui.

Une erreur du système immunitaire?

Les travaux publiés dans l’édition de septembre de la revue Cell Stem Cell ont montré que ce rejet est causé par l’apparition de molécules stimulant le système immunitaire lors de la différenciation des IPS. Toutefois, le plus surprenant est que chaque type de différenciation cause une réaction différente. Ainsi, la fabrication de cellules musculaires entraîne une forte réaction de rejet, mais celle de cellules rétiniennes n’entraîne aucune réponse immunitaire.

Cette découverte pourrait accélérer la mise en application de thérapies causant peu de réactions immunitaires et donner de nouvelles pistes pour traiter les tissus victimes d’un rejet important.

Des cellules du placenta à la rescousse de l'œil

Des chercheurs sud-coréens pourraient bientôt redonner espoir à des millions de patients atteints de perte de vision. Grâce à l’injection de cellules souches mésenchymales (MSC) provenant du placenta, ces scientifiques ont réussi à réparer les vaisseaux sanguins situés à l’arrière de l’œil, une zone fragile à l’origine de plusieurs maladies de la rétine. Point positif supplémentaire : l’équipe coréenne a réussi son exploit en utilisant des cellules souches qui sont généralement envoyées à la poubelle!

Des cellules oubliées

Les MSC sont les cellules souches les plus utilisées en recherche clinique à ce jour, en raison de leur potentiel réparateur pour presque tous les organes du corps. Elles ne sont toutefois présentes qu’en petite quantité chez l’adulte et ne peuvent souvent être obtenues que par aspiration de moelle osseuse. Leur découverte dans la paroi du placenta simplifie grandement la tâche des chercheurs et des médecins. Cet organe, considéré comme inutile après un accouchement, est habituellement jeté sans aucune arrière-pensée. Récupérer le trésor médical qui s’y trouve nécessite beaucoup moins d’efforts qu’un prélèvement de moelle osseuse.

L’accessibilité n’est pas le seul avantage des cellules placentaires. Selon le chef de l’équipe, le Dr Jisook Moon, les MSC placentaires produisent un plus grand nombre de molécules importantes pour la réparation de la rétine (notamment celle des vaisseaux sanguins défectueux) que des cellules souches provenant d’ailleurs dans le corps. Il est possible de consulter ces travaux dans la revue Cell Transplantation.

La nouvelle alchimie : transformer la peau en neurones

Sera-t-il possible un jour de fabriquer rapidement de nouveaux nerfs à partir d’un matériau aussi accessible que de la peau? Grâce au travail de deux équipes indépendantes chinoises, ce rêve de simplicité pourrait devenir réalité!

Sauter les étapes

Jusqu’à maintenant, la seule méthode permettant une transformation d’un type de cellule en un autre nécessite la fabrication d’IPS, des cellules souches créées à partir de cellules adultes grâce à l’ajout de certains gènes. Ces nouvelles cellules sont alors en mesure de produire tous les types de tissus du corps. La méthode chinoise permet de transformer des cellules de peau directement en cellules nerveuses, sans passer par la phase « cellule souche ». Elle élimine aussi la nécessité d’ajouter certains gènes, ce qui lui permet d’être à la fois plus simple et plus rapide tout en étant sécuritaire.

Prudence

La conversion directe d’une cellule d’un type à un autre par un procédé chimique a été au centre de plusieurs controverses, scandales et falsifications ces dernières années. La prudence est donc de mise devant de tels résultats. Toutefois, le fait que deux laboratoires indépendants aient réussi cet exploit incite à croire que les critères d’éthique scientifique ont été respectés. Les deux équipes tentent maintenant de raffiner leurs méthodes pour obtenir différents sous-types de neurones et rendre cette technique applicable en médecine régénératrice.

Les résultats de ces travaux sont publiés dans l’édition d’août 2015 du magazine Cell Stem Cell et ceux-ci sont disponibles ici et ici.

Des cellules souches à l'assaut de la douleur

Les cellules souches pourraient-elles être utilisées comme antidouleur? C’est ce que suggèrent les travaux d’une équipe américaine qui a utilisé des cellules souches mésenchymateuses (MSC) pour le traitement de dommages nerveux causant des douleurs chroniques. Ces cellules ont non seulement agi aussi efficacement qu’un antidouleur classique, mais leur effet s’est maintenu pendant trois mois, durée au terme de laquelle elles ont disparu de l’organisme.

« L’effet analgésique est fantastique, explique le Dr Ru-Rong Ji, professeur d’anesthésiologie et de neurobiologie à l’Université Duke. Normalement, un analgésique soulage la douleur de quelques heures à quelques jours. Mais avec les MSC, une seule injection agit pendant environ cinq semaines! »

Cellule à tout faire

L’équipe travaille présentement à analyser le cocktail de facteurs responsables de l’effet antidouleur impressionnant des MSC. Des premiers résultats ont déjà identifié la molécule TGF-b comme la principale responsable, mais son injection dans un site de lésion est beaucoup moins efficace que l’ajout des cellules souches.

En plus de diminuer la douleur, les MSC sont capables de migrer d’elles-mêmes jusqu’au site d’une blessure. Elles ont aussi la capacité de favoriser la régénération tissulaire, y compris celle des nerfs. Pour l’équipe du Dr Ji, toutes ces aptitudes indiquent que l’utilisation des cellules souches dans le traitement de la douleur a un bel avenir.

Les cellules souches à la source des cancers

Depuis quelques années, il est de plus en plus clair que plusieurs types de cancers, tels que le cancer du sein ou le cancer de la prostate, sont causés par un petit nombre de cellules souches. Toutefois, les scientifiques n’avaient jusqu’ici aucune idée de la façon dont ces cellules miraculeuses pouvaient se transformer en cellules mortelles. Un groupe de chercheurs américains pense avoir trouvé une réponse. Selon eux, cette transformation radicale serait en fait due à une simple erreur de communication!

Le cancer, un malentendu entre cellules?

Chaque organe de notre corps possède son propre type de cellules souches. Ces cellules communiquent entre elles à l’aide de différentes molécules afin de déterminer si elles doivent rester en dormance ou s’activer pour réparer l’organe en question.

Les chercheurs ont découvert qu’une molécule importante dans ce processus, FGF, peut entraîner l’activation de certaines cellules anormales. Se déclenche alors une cascade de nouveaux messages erronés qui permet aux cellules anormales de proliférer, entraînant la formation d’une tumeur, et de se répandre partout dans le corps.

Selon le Dr Fen Wang, directeur du Texas A&M Center for Cancer and Stem Cell Biology, l’un des responsables du groupe de chercheurs, « les techniques courantes pour combattre le cancer, telles que la radio ou la chimiothérapie, ne sont capables de cibler que les cellules qui prolifèrent. Si on peut contrôler la dormance des cellules souches cancéreuses et comprendre comment on évite leur activation, on aura guéri le cancer ».

La lumière au bout du tunnel pour Matthew Schreindorfer

C'est la fin d'un combat long et difficile pour Matthew Schreindorfer, un résident de Laval âgé de 25 ans souffrant d'une forme rare de leucémie aiguë. Matthew a reçu la greffe de moelle osseuse qui pourrait sauver sa vie en juin 2015. Cette intervention ne fut pas jugée possible en décembre dernier, son cancer démontrant de la résistance à au moins trois types de chimiothérapies. À cette époque, la dernière option de traitement pour Matthew était l'immunothérapie CART, un traitement expérimental offert par le New York Memorial Sloan Kettering Cancer Center.

Le futur de l’immunothérapie

Pour de nombreux chercheurs, CART est l'avenir des traitements contre le cancer. C'est une forme de rééducation du système immunitaire, qui enseigne aux globules blancs à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses. Ce traitement a permis à Matthew de battre sa leucémie, en donnant le feu vert à ses médecins pour la greffe de moelle osseuse. Un miracle qui n'aurait pas pu arriver sans l'aide et la générosité du public, qui a réussi à lever les 800 000$ requis pour ce traitement expérimental.

Le cas de Matthew n'est pas rare et un grand nombre de patients pourrait survivre à leur leucémie grâce à cette thérapie. CART est actuellement à l’étape d’essai clinique phase 1 et a démontré un taux de réussite de 90 %. Si tout va bien, cette thérapie pourrait devenir plus courante dans les cinq prochaines années.

Sur la photo : Matthew Schreindorfer et sa femme, Katia Luciani

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